Le Mouvement SENS, Servir et non se servir, dĂ©nonce les cas dâenlĂšvements que connait le Burkina Faso depuis un certains temps. Idrissa Barry, SecrĂ©taire national chargĂ© de lâorientation politique du Mouvement, au cours d’une confĂ©rence de presse tenue ce lundi, demande la libĂ©ration du coordonnateur national, Me Guy HervĂ© Kam qui serait dĂ©tenu, selon lui, Ă la suretĂ© de lâEtat.
« Il est important que les autorités corrigent leur trajectoire en matiÚre de liberté pour permettre un large rassemblement des filles et fils du pays. Ainsi, nous réclamons la libération de maitre Guy Hervé Kam ainsi que toute autre personne enlevée », a-t-il souligné.
Le mouvement SENS sâindigne de ce qu’il a qualifiĂ© de « silence des autoritĂ©s » et demande la lumiĂšre sur ce dossier. Aussi, Idrissa Barry et le mouvement SENS disent soutenir les autoritĂ©s dans leurs efforts pour le retour de la paix.
 » La lutte contre le terrorisme nâautorise pas tout. Le pays a des lois et il faut les respecter. Nous soutenons toutes les actions des autoritĂ©s qui visent Ă la reconquĂȘte du territoire et du retour des PDI dans leurs localitĂ©s, » a martelĂ© Idrissa Barry.
Pour le mouvement SENS, les actes dâenlĂšvements et autres rĂ©quisitions forcĂ©es concourent Ă la fragilisation du tissu social, dans un pays dĂ©jĂ en crise social. Me Guy HervĂ© Kam a Ă©tĂ© « interpelé » et amenĂ©, le 24 janvier dernier Ă sa descente dâavion Ă Ouagadougou, vers une destination inconnue. « Une interpellation » qui avait Ă©tĂ© condamnĂ©e par le barreau BurkinabĂš, estimant qu’elle a Ă©tĂ© faite en dehors de toute procĂ©dure lĂ©gale.
Solomane Nikiema/Oméga Médias