🔴Foot : Les Étalons tenus en échec par le Mena du Niger

0
1824

Après leur défaite face à la Libye vendredi dernier, les Etalons avaient à cœur de faire un résultat face au Mena du Niger ce mardi. Mais c’est peine perdu. Les Etalons, une équipe en reconstruction, n’a réussi qu’un match nul face au Mena du Niger.

 

Tout avait bien débuté pour l’équipe du Burkina Faso. Les Etalons dès l’entame de la rencontre monopolisent le ballon. Le mena subit les assauts répétés de Franck Lassina Traoré et de ses camarades. Mais les Burkinabè vendangent toutes leurs occasions de but. Le péché mignon, trop de précipitation à l’approche du but adverse. Après 15 minutes de jeu, les Etalons reculent. Le Mena reprend confiance et sa première occasion de but frôle la transversale de Sébastian Tou. Dès lors, les Nigeriens savent qu’ils pouvaient inquiéter les Burkinabè. Ils deviennent plus agressifs. Les Etalons passent à côté de la correctionnelle. Mais ce sont eux qui trouveront la faille par Nasser Djiga à la 30e minute.

La mi-temps intervient sur cette courte avance des Burkinabè. Une équipe qui aura fait preuve certes de combativité mais qui a du mal à se débarrasser de ses nombreuses pertes de balles au milieu du terrain sans compter sa maladresse notoire devant les buts adverses.
Après la période d’oxygénation, les Etalons comme à l’accoutumé rentrent difficilement dans le match.

Les Nigeriens sur un contre rondement bien mené remettent les pendules à l’heure par l’entremise de Daniel Sosah à 52e minute.

Les Etalons vont dès lors courir vainement derrière un 2e but. C’est donc sur cette note que les Etalons achèvent leur stage à Casablanca au Maroc. S’il est vrai que cette équipe complètement remaniée a donné de belles choses à voir au cours de ce stage, il est tout aussi vrai que l’encadrement technique dirigé par Brama Traoré a encore du travail à faire pour avoir une équipe homogène capable de se surpasser pour inscrire des buts au cours d’un match.

Le bilan est maigre. Deux matches, 3 buts encaissés contre deux de rendu, il y a de quoi s’inquiéter. Le travail doit se poursuivre. Lorsqu’on veut reconstruire il faut forcement cracher sur les résultats immédiats. C’est un travail de longue haleine. Un travail qui demande beaucoup de patience. Si nous voulons des résultats demain, il faut accepter ceux d’aujourd’hui. C’est à cette seule condition que le football burkinabè pourra se relever et trouver son chemin dans le gotha du football africain, voir mondial.

 

Ibrahim  Bayili envoyé spécial / Casablanca

Laisser un commentaire