La société Force de sécurité et d’intervention privée (FSIP) a démenti mardi 10 octobre au cours d’une conférence de presse, les informations faisant passer ses agents pour des « mercenaires » en mission de déstabilisation de la Transition.

Ce démenti intervient quelques jours après qu’une des équipes de la FSIP en mission d’escorte ait été prise à partie dans la nuit du 26 au 27 septembre 2023, à Houndé par un groupe de personnes l’accusant d’être des « mercenaires » en mission de déstabilisation de la Transition.

Selon les explications du directeur technique de FSIP de Honoré Yaméogo, il n’en est rien. D’après lui, les agents pris à partie étaient en partance pour Bobo-Dioulasso et devraient assurer l’escorte de techniciens en adduction d’eau potable venus de l’étranger jusqu’à Banfora. Ils ont été interceptés à Houndé par des manifestants.

Le véhicule au bord duquel se trouvaient l’équipe a été intercepté à Houndé, des agents ont ensuite été extirpés, puis roués de coups, selon les explications de la FSIP. Une des voitures a été incendiée, toujours selon les explications données.

20 millions de FCFA de dégâts matériels

Selon les premiers responsables de l’entreprise, le préjudice matériel de cet incident est estimé à environ 20 millions de FCFA. Outre les dégâts matériels et la bastonnade des agents, la société signale la perte d’armes, des gilets par balles.

« Ils m’ont pris pour un ivoirien »

Ebenezer Da, un agent de la société FSIP, faisait partie de la mission ce jour-là. Il dit avoir reçu des coups. « Moi personnellement, ils m’ont pris pour un ivoirien qui aurait été envoyé par Alassane Ouattara pour déstabiliser le régime, et ce, malgré le fait que j’ai présenté mes documents d’identités », a-t-il déclaré.

En plus du démenti, la société dit avoir porté plainte et dit compter sur la justice pour la résolution de cette affaire.

La FSIP, la force de sécurité et d’intervention privée a pour mission d’assurer l’escorte, la protection des personnes.

Solomane Nikiema/ Oméga médias