L’ancien secrétaire permanent des engagements nationaux et des programmes d’urgence Boukaré Compaoré a présenté et défendu le 09 octobre 2023 sa thèse de doctorat en sciences de gestion face à un jury à Paris, en France.

« De l’intérêt d’investir dans l’éducation non-formelle en Afrique subsaharienne vingt ans après l’adoption de la stratégie du faire faire : cas du Burkina Faso », tel est le thème choisi par l’ancien secrétaire permanent des engagements nationaux et des programmes d’urgence Boukaré Compaoré pour sa thèse de doctorat.

À travers ce thème, et ses recherches, l’impétrant dit vouloir mettre en exergue les difficultés auxquelles l’éducation non-formelle fait face au Burkina. Aussi, il entend inviter les uns et les autres à s’y investir pour un développement durable.

« Cette recherche pourrait apporter une valeur ajoutée dans la grande variété de produits de recherches scientifiques qui vont avancer l’humanité », a-t-il souligné.

Une méthodologie authentique et des recommandations formulées

Dans sa démarche méthodologique, il s’est attelé à analyser et élucider les causes du faible financement de l’éducation non-formelle au Burkina Faso.

Outre cette approche, l’impétrant a également dégagé des perspectives de changement propice à la mobilisation de ressources additionnelles pour l’ancrage et le développement durable de l’éducation non-formelle au Burkina.

Pour inverser la tendance et relever le niveau du financement de l’éducation non-formelle, le docteur Boukaré Compaoré a fait des recommandations, notamment le renforcement du mécanisme de contrôle et de gestion des statistiques.

Un travail jugé « Très satisfaisant » par les membres du jury

Il a fallu trois années de recherche sur l’investissement dans l’éducation non-formelle en Afrique subsaharienne pour soutenir cette thèse de doctorat. Avec une problématique axée sur le déclin de financement de l’éducation non-formelle au Burkina Faso, le travail de Boukaré Compaoré a été jugé « très satisfaisant » par le jury.

Pour le directeur de thèse, Marc Bidan, les recherches du docteur Boukaré Compaoré, sont d’une approche « indispensable » pour le système éducatif burkinabè.

« J’ai été très satisfait du travail de Boukaré Compaoré, à la fois sur le plan théorique. Ensuite sur une très belle méthodologie qualitative avec des verbatims de qualités traitées de façon rationnelle et efficace »

Le travail soumis à l’appréciation du jury a permis à l’impétrant de lever le voile sur les insuffisances de financement de l’éducation au Burkina Faso et proposer des solutions pour un investissement conséquent dans l’éducation non-formelle.

Ibrahim Niaoné/Oméga médias