🔴Coopération Burkina-Niger: »Il faut que nous cessions nos égoïsmes personnels, nos micros nationalismes et voir plus grand  » Apollinaire Kyelem, Premier ministre

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« Il faut que nous cessions nos égoïsmes personnels, nos micros nationalismes et voir plus grand  » a affirmé samedi le Premier ministre burkinabè à l’occasion de la visite du Premier ministre nigérien Ali Mahaman en terre burkinabè.

Cette visite entre dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.

La délégation nigérienne dit être « venue transmettre les chaleureuses salutations et les remerciements du Président, le général Abdourahamane Tchiani au peuple burkinabè qui les a soutenus face aux différentes sanctions prises par la CEDEAO à l’encontre du Niger ».

 » Avec la mise en commun de nos énergies et de nos moyens, cela devrait nous permettre d’aller de l’avant et de faire en sorte que les populations qui sont durement meurtries puissent retrouver la tranquillité » à déclaré le chef du gouvernement nigérien à sortie d’audience.

La question sécuritaire a plus ponctué sur les débats. Selon le Premier ministre nigérien, il faut mettre en place une commission tripartite afin de faire face à l’ennemi commun et à l’hydre terroriste. « Nous avons parlé de la nécessité de nous voir, plus souvent, pour échanger sur tous les aspects qui intéressent nos populations, que ce soit sur le plan économique, sécuritaire et culturel », a-t-il relevé.

Ce cadre de dialogue diplomatique était aussi l’occasion pour Ali Mahaman de rassurer le Premier ministre burkinabè que « les deux Etats ont repris les opérations conjointes » tout en faisant remarquer qu’au niveau des hydrocarbures, une commission est mise en place pour faciliter la coopération Burkina-Niger.

Au regard de l’importance diplomatique entre les deux pays Apollinaire Kyélem a fait savoir à son homologue du Niger que : « quand on a peur de mourir, on ne s’engage pas dans le combat que nous menons ».

Cette audience a également permis au ministre Kyélem de rappeler la nécessité de la création de l’Alliance des Etats du Sahel qui comprend le Burkina Faso, le Mali et le Niger. « Cette épreuve nous a fait comprendre que, isolement, nous ne sommes rien face à nos adversaires. Il faut qu’on se mette ensemble. Ensemble, nous pouvons faire beaucoup de choses mais, isolement, on peut venir frapper l’un, ensuite, on frappe l’autre. Il faut que nous cessions nos égoïsmes personnels, nos micros nationalismes et essayer de voir plus grand », a – t – il insisté.

Charles Dah/Oméga médias

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