🔴 Les travaux du parc de loisirs du musée national lancés

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Le musée national devrait faire peau neuve dans 18 mois avec un parc de loisirs composé, entre autres, d’un parc d’attractions et d’un parc aquatique comprenant au moins trois piscines distinctes ultramodernes, ainsi qu’une salle polyvalente de 600 places, un restaurant de 350 places, un maquis moderne avec des espaces verts et un parking de 230 places. C’est le souhait du gouvernement, et le ministre de la Défense, le Colonel-major Kassoum Coulibaly, représentant le Premier ministre, a procédé jeudi à la pose de la première pierre des travaux de construction.

Avec un coût estimé à 5 milliards de francs CFA, ce parc de loisirs sera construit sur une superficie d’environ 4500m² grâce à un partenariat public-privé (PPP) entre l’État burkinabè et la structure Fallon Group, qui est une société de droit privé.

La réalisation de ce projet, selon le Colonel-major Kassoum Coulibaly, s’inscrit en droite ligne de la politique de développement du tourisme interne et de promotion des espaces de loisirs et de sites d’attraction, prônée par le gouvernement. Il assure veiller au « strict respect » des engagements contractuels concernant la qualité et la durée de réalisation, ainsi que les aspects sociaux et environnementaux du projet.

Selon le ministre du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, ce nouveau parc apportera une nouvelle perspective au musée national. Il soutient que le projet répond à un besoin des Burkinabè en matière de lieu de divertissement.

La construction de ce parc est, pour la Directrice générale du musée national, Rasmata Sawadogo/Maiga, une source d’espoir et d’espérance pour le musée national et pour toute la ville de Ouagadougou. « Cette infrastructure participera, d’une part, à l’atteinte des objectifs du musée et, d’autre part, à réduire le taux de chômage à travers la création d’emplois », a-t-elle signifié.

Le musée national a été créé en 1962 sur une superficie de 29 hectares et érigé en 2002 en établissement public de l’État à caractère scientifique, technique et culturel (EPESCT), avec pour missions principales de collecter, conserver et diffuser les témoins matériels et immatériels des groupes ethnoculturels du Burkina Faso.

 

Yaya Diomandé / Oméga Médias

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