🔴 Examen 2023 : « Le scenario catastrophique de 2022 s’est invité dans la session de 2023 », Joseph Ouédraogo, ministre de l’Education nationale

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« Le scenario catastrophique de 2022 s’est invité dans la session de 2023 », s’est insurgé Joseph Ouédraogo, ministre en charge de l’Éducation nationale, lors d’une conférence de presse qu’il a animé ce jeudi 20 juillet 2023. L’objectif de cette conférence était de montrer les avantages et les limites du logiciel de correction des examens, les difficultés de stabilisation des données des candidats déplacés internes dues à l’insécurité et la convocation tardive des correcteurs.

Les examens session de 2023 ont fait beaucoup de gorges chaudes au sein de la population. Des retards ont été observés au niveau des proclamations des résultats, qui ont été souvent repris dans certains jurys, pour plus de vérification. Un dysfonctionnement que déplore le ministre en charge de l’Éducation nationale Joseph Ouédraogo.

« J’ai compris le désarroi des acteurs et organisateurs, l’impatience des candidats et la colère légitime des parents d’élèves durement éprouvés dans certains jury », s’est excusé le ministre qui reconnait que ce dysfonctionnement est la conséquence de la non maitrise du logiciel par les enseignants.

Une autre difficulté, celle de « l’insécurité qui a occasionné des perturbations au niveau de la stabilisation des données des candidats déplacés internes », à en croire le ministre qui relève une autre difficulté qui a « défrayé la chronique », « l’arrivée tardive des convocations des enseignants à 48h avant les épreuves du baccalauréat ».

Au regard de toutes ces difficultés le ministre de L’Éducation nationale rassure les Burkinabè que les résultats n’ont pas été entachés et que des mesures ont été prises pour éviter ces désagréments à l’avenir. Il souligne tout de même l’importance de ce logiciel dénommé le système intégré de gestion des examens et concours (SIGEC).

« Le logiciel mis en place est l’une des grandes innovations de la session de 2023. C’est une prouesse technologique dont tous les Burkinabè devraient être fiers » a indiqué le ministre qui soutient que ce logiciel « représente une valeur ajoutée en tant que ressources économisées dans un pays en guerre qui se doit de rationaliser ses dépenses ».

Au cours de cette conférence il était aussi question pour Joseph Ouédraogo, de féliciter les acteurs de l’Éducation pour les résultats des différents examens. Seul l’examen du CEP a connu un progrès avec un taux national de 71% contre 63% en 2022.  Le BEPC et le Baccalauréat sont en baisse soit 39, 27% de taux de réussite pour le Baccalauréat et 38, 27% de taux de succès pour l’examen du BEPC.

« Le dysfonctionnement du logiciel est la conséquence d’un trafic , rapportent certains observateurs au ministre qui a instruit l’inspection technique des services du ministère à investiguer, pour mieux comprendre ce problème, afin de situer les responsabilités et de prendre les mesures nécessaires ».

Charles Dah et Irene Nikiema / Oméga médias

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