🔴 ALERTE Terrorisme – Ville morte ce mardi suivie d’une marche mercredi à Diapaga

Les populations de la province de la Tapoa ont décrété une « ville morte » ce mardi à Diapaga, chef lieu de la province, région de l’Est, suivie d’une marche le mercredi 1er mars, pour soutenir les victimes du terrorisme notamment les personnes ayant fui les exactions terroristes.

Dans la note parvenue à Oméga, les forces vives de la Tapoa disent inviter « les populations de Diapaga à l’observation de 48h de ville morte accompagnée d’une marche le mercredi 1er mars 2023 en soutien [aux] concitoyens chassés de leurs localités par les terroristes ».

La note précise que le rassemblement aura lieu au terrain du lycée Untaani à partir de 7h.

Ce mardi, le gouverneur de la région de l’Est a confirmé l’ »attaque violente » de Partiaga, toujours dans la même région, le dimanche 26 février sans, pour l’heure, donner de bilan.

Les assaillants, poursuit le communiqué, s’en sont lâchement pris aux populations civiles et ont saccagé et incendié des biens matériels.

Le colonel Hebert Yaméogo qui n’a pas donné le bilan de la « violente attaque » a indiqué, au nom du gouvernement de la Transition, présenter ses sincères condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Il a par ailleurs informé les populations que des actions de sécurisation sont en cours et qu’un bilan de l’attaque sera établi dès que possible.

Lundi à Ouagadougou, les ressortissants de Partiaga ont dénoncé « l’inaction » des autorités face à l’attaque et ce, en dépit des nombreuses alertes qu’ils disent avoir donné. « Nous ne sommes pas entrain de faire de la politique mais nous crions pour que l’opinion nationale et internationale entende, que l’autorité que l’on dit n’avoir pas eu l’information entende et qu’elle vienne nous aider dans les jours et les heures à venir », a déclaré le porte-parole des ressortissants de Partiaga, Saïdou Sinini poursuivant ne pas avoir de bilan humain de l’attaque mais de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés.

« Tous les bâtiments administratifs au moins ont été brûlés, toutes les concessions de Partiaga ont été incendiées et des greniers brûlés », a-t-il précisé.

Lamine Traoré / Oméga médias