Le Congrès pour la démocratie et le progrès a appelé, ce mardi 21 février, le Président de la Transition à décréter une journée de deuil national après l’attaque « barbare et inouïe » de Déou, ayant fait 51 soldats tués.
Dans un communiqué, le CDP a exprimé ses « condoléances les plus attristées » aux familles éplorées et assure compatir à leur douleur ainsi que celle de la nation entière et « partage la lourde tristesse et le désarroi des frères d’armes ».
Tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés, le CDP exprime également « sa solidarité aux Forces de défense et de sécurité pour le sacrifice dont elles font preuve et au péril de leur vie pour la défense de l’intégrité territoriale. Il les encourage à tenir le cap et la hargne de vaincre, car la lueur de la victoire sur le terrorisme pointe lentement mais sûrement à l’horizon ».
Le CDP qui a interpellé le Président de la Transition à décréter une journée de deuil national, a estimé également, qu’il est temps que le « peuple entier se donne à cette guerre et accompagne les FDS et les VDP ».
Le parti de l’épine et de la daba, appelle le gouvernement de transition « à ouvrir un cadre élargi de concertation, avec l’ensemble des forces vives de la nation et singulièrement les forces politiques, afin qu’ensemble, nous puissions approfondir la réflexion et les recherches de solutions pour triompher de ces forces du mal qui endeuillent notre peuple depuis des années », peut-on lire dans le communiqué.
51 soldats ont été tués, vendredi, dans l’attaque de l’unité militaire entre Deou et Oursi dans le Sahel Burkinabè, a annoncé lundi soir l’armée dans un bilan réactualisé. L’état-major avait annoncé plus tôt un bilan de 8 soldats tués pour ensuite indiquer la mort de 43 autres.
Yaya Diomandé / Oméga médias
