🔴 URGENT – La famille de Thomas Sankara n’assistera pas aux obsèques, (Déclaration)

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(FILES) This file photo taken on August 31, 1986 shows Captain Thomas Sankara, President of Burkina Faso, saluting upon his arrival in Harare for the 8th Summit of Non-aligned countries. France's President Emmanuel Macron on November 28, 2017 promised to declassified all the French documents on former Burkina Faso's President Thomas Sankara's murder during a visit to Burkina Faso. / AFP / Alexander JOE

La famille de Thomas Sankara annonce qu’elle ne se rendra pas aux obsèques et ne se fera pas non plus représenter.

Les ayants droit du Capitaine Thomas Sankara disent constater que la réinhumation des restes de Thomas est maintenue au site du conseil de l’entente (dite du mémorial Thomas Sankara) malgré leur dissension. « Ils tiennent à réaffirmer à l’opinion national, africaine et international qu’ils ne seront pas présents aux obsèques et ne se feront pas représenter non plus », peut-on lire dans une déclaration parvenue à la rédaction de Oméga médias.

Dans ce sens qu’il soit bien connu, poursuit la famille, que quiconque se rendrait à cette cérémonie et qui prétendrait agir au nom de la famille, n’aura pas été mandaté par elle, ont signé la déclaration, la veuve, les enfants, les frères et sœurs de l’ancien chef d’Etat.

Vendredi 17 février, le gouvernement a annoncé l’inhumation des restes mortels du Président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons, assassinés le 15 octobre 1987, pour le jeudi 23 février 2023 sur le site du Mémorial Thomas Sankara, ex-Conseil de l’Entente, à partir de 9 h00 TU.

« La cérémonie se fera selon les rites funéraires coutumiers et religieux dans la stricte intimité des familles des défunts », avait précisé le gouvernement ajoutant que la cérémonie n’est donc pas ouverte au public. « Seules les personnes dûment conviées ou autorisées pourront y prendre part », avait noté le gouvernement.

Plus tôt jeudi, la famille du père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara, avait sollicité une grâce présidentielle afin que les restes du président Thomas Sankara ne soient pas ré-inhumés au Conseil de l’Entente, lieu où il a été assassiné le 15 octobre 1987. « Le caractère solennel, sacré et l’urgence du moment recommandent que nous nous adressions à vous monsieur le président de la transition, au peuple burkinabè et à l’opinion internationale pour demander une grâce présidentielle. Nous cherchons simplement à inhumer dignement pour la première fois, celui qui est fils, père, époux et frère. Permettez que ce soit possible aujourd’hui, ce qui n’a pas pu l’être il y a 35 ans. Nous voulons enterrer Thomas pour enfin faire notre deuil et que son âme repose en paix », avait indiqué la famille.

Lamine Traoré / Oméga médias

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