🔮 Le gouvernement annonce avoir dĂ©jouĂ© une « éniĂšme tentative de dĂ©stabilisation », (CommuniquĂ©)

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Le Gouvernement a annoncĂ©, jeudi, avoir dĂ©jouĂ© une « éniĂšme tentative de dĂ©stabilisation ». Ce coup de force, selon le gouvernement, devait avoir lieu le 14 janvier 2024. Et « depuis le 13 janvier 2023, les services de sĂ©curitĂ© sont Ă  pied d’Ɠuvre pour dĂ©manteler [ce] rĂ©seau de dĂ©stabilisation du Burkina Faso », prĂ©cise le communiquĂ© signĂ© par le porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OuĂ©draogo.

Le gouvernement explique dans son communiqué que le réseau qui planifiait de déstabiliser les institutions du Burkina Faso, « implique aussi bien des militaires en fonction que des militaires radiés, des civils et des activistes entre autres ».

« La date du 14 janvier 2024 Ă©tait projetĂ©e par les porteurs de ce projet funeste pour le passage Ă  l’action, en vue d’exĂ©cuter leur plan diabolique, qui immanquablement aurait fait entrer le Burkina Faso Ă  reculons dans l’histoire », note le communiquĂ©.

Le gouvernement qui dit rassurer le peuple burkinabĂš, que la vigilance des services de renseignement et la promptitude des forces patriotiques de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© ont permis d’interrompre la mise en Ɠuvre de cette Ă©niĂšme tentative de dĂ©stabilisation Ă©vitant [au] pays de voir une nouvelle fois son espoir de libertĂ© et d’indĂ©pendance assassinĂ© sur l’autel d’intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes.

Pour rĂ©aliser leurs basses besognes, explique le porte-parole du gouvernement, « des individus ont Ă©tĂ© contactĂ©s dans diffĂ©rentes casernes militaires sur l’ensemble du pays, afin d’organiser une sorte de mutinerie ». « Des Organisations de la SociĂ©tĂ© Civile acquises Ă  leur cause Ă©taient appelĂ©es Ă  prendre le relai », poursuit le gouvernement prĂ©cisant que pour cela, « des financements Ă  leur endroit Ă©taient en cours de dĂ©blocage et de transfert depuis l’extĂ©rieur. Des attaques contre les siĂšges de la veille citoyenne, Ă©taient projetĂ©es en vue de dĂ©mobiliser le soutien populaire Ă  la Transition ».

« En dĂ©finitive, il s’agissait de crĂ©er des troubles favorables Ă  l’intervention d’un commando venu de l’extĂ©rieur, en mesure d’attenter Ă  la vie de plusieurs autoritĂ©s de la Transition et de semer le chaos. Tel Ă©tait le scĂ©nario apocalyptique imaginĂ© et planifiĂ© pour une mise en exĂ©cution contre notre vaillant peuple », affirme le gouvernement.

Le gouvernement affirme que « l’ensemble de ces Ă©lĂ©ments est corroborĂ© par des indices cohĂ©rents ». A l’étape actuelle des investigations, dit-il, « des Ă©lĂ©ments collectĂ©s et d’autres en cours, Ă©tablissent formellement l’implication de plusieurs militaires et civils. Des interpellations ont donc Ă©tĂ© faites, des entretiens menĂ©s et des analyses techniques sont en cours. Il est Ă©galement procĂ©dĂ© Ă  des recoupements pour mieux dĂ©gager d’éventuelles autres implications ».

Le communiquĂ© indique que des « liens Ă©tablis jusqu’à prĂ©sent entre les diffĂ©rents acteurs, renvoient Ă  un groupuscule de personnes qui considĂšre qu’il doit jouer un plus grand rĂŽle dans les prises de dĂ©cisions publiques et politiques et de ce fait, complote contre notre peuple et les institutions de notre pays ».

« Les informations recueillies montrent Ă  suffisance la volontĂ© de subversion et de dĂ©stabilisation. Des voies de droit seront usitĂ©es pour Ă©clairer l’opinion nationale et internationale sur l’ensemble de ces manƓuvres », a rassurĂ© le porte-parole du gouvernement.

Lamine Traoré / Oméga médias

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