🔮Justice : l’ancien maire de Koudougou aux arrĂȘts

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L’ancien maire de Koudougou Mocktar Maurice Zongo et deux autres personnes ont Ă©tĂ© placĂ©s sous mandat de dĂ©pĂŽt hier jeudi.

Ils ont passĂ© leur premiĂšre nuit derriĂšre les barreaux de la maison d’arrĂȘt et de correction de Koudougou. Selon nos sources, Mocktar Maurice Zongo et au moins deux autres personnes soupçonnĂ©es, ont Ă©tĂ© auditionnĂ©s dans une affaire de lotissement au secteur 8 de Koudougou, avant d’ĂȘtre conduits Ă  la maison d’arrĂȘt et de correction.

Avant cette arrestation, la plupart des anciens conseillers municipaux ont Ă©tĂ© entendus. A en croire les premiĂšres informations, il leur est reprochĂ© de s’ĂȘtre attribuĂ© des parcelles et d’en offrir Ă  des tiers personnes dans la nouvelle zone lotie.
Cela a Ă©tĂ© possible dans le cadre d’une autorisation spĂ©ciale de lotissement devant permettre de reloger des habitants qui rĂ©sidaient au sein de l’espace de l’universitĂ© Norbert Zongo explique nos sources qui prĂ©cisent qu’il est probable que d’autres arrestations suivent dans les prochains jours.

Parmi ces bĂ©nĂ©ficiaires des nouvelles parcelles, selon des informations parvenues Ă  notre rĂ©daction, certains membres du personnel de l’universitĂ© Norbert Zongo auraient Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© de cette ‘’ gĂ©nĂ©rositĂ© ‘’ de l’ancien conseil municipal emportĂ© par le coup d’État de Damiba.

Si la commune de Koudougou a effectuĂ© ledit lotissement sur autorisation spĂ©ciale pour le relogement des populations affectĂ©es par la construction de l’universitĂ© de Norbert Zongo de Koudougou, le problĂšme demeure toujours.

Tous ceux qui dormaient dans l’aire de l’universitĂ© n’ont pas eu de parcelle. Le mĂ©contents avaient entamĂ© plusieurs dĂ©marches auprĂšs des autoritĂ©s pour exprimer leur dĂ©sarroi. N’ayant pas trouvĂ© une suite favorable, les déçus ont dĂ©cidĂ© de porter plainte devant le tribunal de grande instance de Koudougou. D’autres organisations de la sociĂ©tĂ© civile s’étaient Ă©galement Ă©rigĂ©s contre les faits.

Actuellement des familles continuent de dormir au sein de l’universitĂ©. Avec l’érection d’un mĂ»r et de la fermeture des portes Ă  des heures prĂ©cises, la mobilitĂ© de ces familles sont rĂ©duites.

La rédaction

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