🔮 EXCLUSIF – Macron a proposĂ© un nouvel ambassadeur au Capitaine TraorĂ©

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La France a proposĂ© un nouvel ambassadeur au Burkina. Il s’agit de l’actuel ambassadeur de France au Tchad. Paris avait proposĂ© un premier ambassadeur. Ouagadougou, aprĂšs plusieurs mois, n’a pas donnĂ© de rĂ©ponse.

Selon nos informations auprÚs des sources françaises, le tout dernier nom que la France a proposé au Burkina comme son ambassadeur, est Bertrand Cochery, actuel ambassadeur au Tchad.

Nos sources indiquent qu’à ce stade, sa candidature a Ă©tĂ© validĂ©e par le conseil des ministres français et les autoritĂ©s BurkinabĂš ont reçu une lettre, la demande d’agrĂ©ment, la semaine derniĂšre Ă  cet effet.

Selon le magazine Africa Intelligence, l’ambassadeur français à N’Djamena doit quitter ses fonctions ces prochains mois.

Si toutefois Ouagadougou valide la candidature de Bertrand Cochery, il sera Ă  son quatriĂšme poste d’affilĂ©e en tant qu’ambassadeur aprĂšs Conakry, Brazzaville et N’Djamena. On dit de lui un homme trĂšs expĂ©rimentĂ© et fin connaisseur de l’Afrique. Il a une expĂ©rience du Sahel puisqu’il est ambassadeur au Tchad depuis 2019.

Paris avait proposĂ© depuis mars dernier, un premier nom, Mohamed Bouabdallah, actuel sous-directeur des affaires politiques aux autoritĂ©s de Transition BurkinabĂš. L’attente a Ă©tĂ© longue et Ouagadougou n’avait pas donnĂ© de rĂ©ponse. Dans le langage diplomatique, c’est une sorte de rĂ©ponse. Cela veut dire que les autoritĂ©s BurkinabĂš ne veulent pas de ce dernier.

Toujours selon nos informations confirmĂ©es par des sources diplomatiques françaises, Ouagadougou a retirĂ© la candidature de Prosper Boubacar Manli qui devait prendre la tĂȘte de la chancellerie BurkinabĂš Ă  Paris. Une information aussi rĂ©vĂ©lĂ©e par Africa Intelligence qui prĂ©cise que ce dernier avait pourtant reçu une rĂ©ponse positive du Quai d’Orsay Ă  sa demande d’agrĂ©ment.

Les relations entre Ouagadougou et Paris se sont détériorées depuis le putsch du Capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022 qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.

Fin fĂ©vrier, le Burkina Faso a dĂ©noncĂ© « l’accord d’assistance militaire technique » conclu Ă  Paris le 24 avril 1961 entre la RĂ©publique de Haute Volta et la RĂ©publique française », y compris, « ses deux annexes ». Le pays avait donnĂ© un mois, soit le 28 mars, Ă  tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires BurkinabĂš pour quitter le pays.

Mi-janvier, le Burkina avait dĂ©noncĂ© l’accord militaire de 2018 qui permettait le stationnement des forces françaises, quelque 400 militaires français stationnĂ©s Ă  Kamboinssin, au Nord-Est de Ouagadougou.

Fin janvier, la France a rappelĂ© son ambassadeur au Burkina Faso, Luc Hallade, pour « consultations » et a aussi annoncĂ© le retrait des soldats français, baptisĂ©es « Sabre », du pays. L’ambassadeur Hallade ne reviendra plus dans le pays.

Le 19 fĂ©vrier, l’état-major des armĂ©es du Burkina a officiellement annoncĂ© la fin des opĂ©rations de la force française Sabre Ă  partir du sol BurkinabĂš.

Lamine Traoré / Oméga médias

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