Les chefs d’état-major ouest-africains sont réunis ce mercredi pour aborder la situation au Niger. Une éventuelle intervention militaire serait « la dernière option sur la table », selon des cadres de l’institution sous-régionale.
Une intervention militaire au Niger serait « la dernière option » envisagée par la [Cedeao] pour restaurer l’ordre constitutionnel mais il faut se préparer à cette éventualité », a indiqué à l’ouverture de la réunion extraordinaire des chefs d’état-major ouest-africains à Abuja, l’un des responsables de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et cité par l’AFP. La réunion devrait s’achever vendredi.
Selon le commissaire de la Cédéao chargé des Affaires politiques et de la Sécurité, Abdulfatar Musa, « l’option militaire est la toute dernière option sur la table, le dernier recours, mais nous devons nous préparer à cette éventualité », a-t-il affirmé.
Plus tôt mardi, le Nigeria a déconnecté la ligne haute tension qui transporte l’électricité au Niger. 70% de l’énergie du Niger provient du Nigeria.
Depuis le coup d’Etat de la semaine dernière ayant renversé le Président Bazoum, la Cedeao et l’Uemoa ont pris une batterie de sanctions contre le Niger. La Cedeao, dimanche, a donné une semaine aux militaires qui ont pris le pouvoir à Niamey de restaurer l’ordre constitutionnel sinon elle pourrait envisager une intervention militaire dans le pays.
La France et plusieurs pays européens ont commencé, depuis mardi, à évacuer leurs ressortissants désirants quitter le pays.
Lamine Traoré / Oméga médias
