« En séjour à Saint Pétersbourg dans le cadre du 2e Sommet Russie-Afrique, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a échangé ce mercredi en fin de matinée avec les militaires stagiaires en formation en Russie », a écrit la présidence du Faso sur sa page Facebook.
Ils sont au total, selon le communiqué, 11 élèves officiers d’artillerie, 4 élèves officiers en ingénierie et 5 élèves officiers en culture physique, en formation dans différentes académies militaires de la Russie qui se sont entretenus avec le Président de la Transition à l’occasion de ce deuxième sommet.
« Le Chef de l’Etat nous a expliqué la situation sécuritaire difficile de notre pays au cours des échanges et les objectifs majeurs de la Transition que sont la reconquête du territoire national et le retour des personnes déplacées internes », a laissé entendre, l’élève officier d’artillerie, Achraf Simboro, délégué des stagiaires et rapporté par la présidence.
Dans cette perspective, « le Chef de l’Etat attend le maximum de nous, que nous nous donnons à fond dans les études et la formation parce que la Russie est une grande puissance et lorsque nous effectuons un stage ici, c’est un grand atout pour nous », a soutenu Achraf Simboro.
La Russie forme les militaires dans plusieurs sections, a soutenu le representant des stagiaires, qui précise que les militaires reçoivent dans les différentes académies militaires une formation polyvalente en artillerie et en ingénierie sur l’utilisation de plusieurs armes.
Selon toujours le représentant des stagiaires Achraf Simboro, « cela nous permet d’apprendre le fonctionnement de certaines armes ici en Russie qui sont adaptées à la technologie du moment et à la situation sécuritaire ».
Achraf Simboro a soutenu que lui et ses camarades se donnent à fond pour que «demain nous puissions donner un nouveau souffle à notre armée dans la lutte contre l’insécurité».
Les militaires stagiaires ont saisi l’opportunité de la rencontre pour exposer quelques difficultés vécues au Chef de l’Etat qui a promis les examiner pour leur résolution, note Kosyam.
Charles Dah /Oméga médias
