C’est dans l’optique d’accompagner les promoteurs des petites et moyennes entreprises que le gouvernement a soumis un projet de loi sur les incitations fiscales et douanières à l’Assemblée législative de transition (ALT) en vue de son adoption ce 18 juillet. Le projet a été validé par les 67 députés présents. Ce projet de loi permettra aux entreprises de faire face aux effets de la crise sécuritaire.
La crise sécuritaire que connaît le Burkina depuis 2015 a un impact considérable sur l’économie du pays. Au regard de cette situation difficile que traversent les promoteurs d’entreprises, le gouvernement veut, à travers ce projet de loi, alléger leurs dépenses fiscales et douanières pour leur permettre d’être plus résilients.
« Exonération en matière de TVA pour l’importation de matériels de production et également de certains véhicules utilitaires au profit des PME, notamment des véhicules de transport de marchandises. Une exonération en matière de patente pour les deux premières années, avec une réduction de 5% en troisième année. Pour les droits d’enregistrement annuels, nous avons estimé qu’il fallait trouver des mesures de faveur pour les petites entreprises. Nous avons prévu un droit fixe de 6 000 francs CFA pour les PME en création, mais également pour celles des deux prochaines années », a expliqué Boubacar Nacanabo, ministre en charge de l’Économie, après l’adoption dudit projet.
C’est au regard des mesures de ce projet de loi que les députés ont adopté à l’unanimité ces nouveaux textes.
Le gouvernement veut inciter à la création de jeunes entreprises et de start-up pouvant employer des étudiants en fin de formation.
« C’est le souhait du gouvernement de faire baisser le nombre élevé des candidats au concours », a affirmé le ministre de l’économie.
Ibrahim Niaoné & Marina Ouédraogo / Oméga Médias
