Les chefs d’États de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis dimanche à Bissau, ont déclaré avoir pris acte de la tenue du référendum constitutionnel au Mali. Un scrutin qui marque, selon la CEDEAO, une étape majeure dans la mise en œuvre de la feuille de route de la transition au Mali et « un pas important vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel ».
La conférence des Chefs d’États et gouvernement a également invité le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, États membres en transition, à respecter leur engagement concernant l’échéancier de transition de 24 mois convenu.
Selon le communiqué final diffusé au sortir de cette 63eme session ordinaire, la CEDEAO dit regretter « la coopération très limitée que les médiateurs ont reçue de la part des autorités de transition. »
Tout en félicitant ces médiateurs « pour leur détermination à faire assurer le respect par les États membres en transition de leurs obligations en matière de restauration de l’ordre constitutionnel », la conférence a instruit la commission de la CEDEAO à faciliter la fourniture d’un soutien en matière de sécurité et d’aide humanitaire aux trois États membres, afin d’assurer la mise en œuvre effective des échéanciers de transition.
Concernant les processus électoraux dans l’espace sous-régional, les Chefs d’États de la CEDEAO ont félicité le Président Sénégalais Macky Sall pour son adresse à la nation du 3 juillet dernier. Un discours qui a « contribué à l’apaisement des tensions, démontrant son engagement en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité du Sénégal » indique le communiqué.
Adam’s Kaled Ouedraogo/Oméga médias
