« Même quand le SMIG était à son ancien taux de 30 684 F, il y a des travailleurs qui ne touchaient pas ce montant. C’était la croix et la bannière pour ces travailleurs de toucher ce montant. Donc il est évident qu’à ce montant de 45 000, il y aura également des difficultés (…) Si effectivement on entend que le SMIG a été augmenté d’aucun penseront que c’est aussi la porte pour eux d’augmenter les prix des produits de grande consommation » explique Marcel Zanté de la Confédération Nationale des Travailleurs Burkinabè (CNTB). Indiquant qu’il s’agit d’une régularisation du salaire et non d’une augmentation, il invite les commerçants à ne pas faire de la surenchère.
Marcel Zanté est l’invité de la rédaction et répond aux questions de Brigitte Yoda.
