La composante « ex-APMP », regroupant les partis de lâex-majoritĂ© prĂ©sidentielle, signataire de la Charte de la Transition, demande au ministre de lâadministration territoriale de sâ « impliquer fortement » pour la levĂ©e de la suspension des activitĂ©s des partis politiques. Cela permettrait Ă chaque parti, selon lâalliance, « de tenir ses instances statutaires mais aussi de lĂ©gitimer les prises de dĂ©cision des dirigeants au nom des partis politiques ».
Cela fait suite Ă un courrier du ministre BoukarĂ© Zoungrana, Ă lâendroit des regroupements politiques signataires de la Charte de la Transition, leur demandant de faire parvenir leurs « rĂ©flexions et avis » sur les projets de relecture du code Ă©lectoral et du rĂ©gime juridique des partis politiques au Burkina.
Dans sa rĂ©ponse datĂ©e du 9 juin dernier, lâex-APMP a indiquĂ© que « le caractĂšre hautement sensible des questions politiques concernĂ©es par la rĂ©flexion requiert un examen approfondi, participatif et inclusif, qui ne peut donc ĂȘtre fait de maniĂšre lĂ©gĂšre et bureaucratique ». « Malheureusement, en l’Ă©tat actuel des choses, notre composante est confrontĂ©e Ă l’impossibilitĂ© d’organiser les concertations appropriĂ©es en raison de la suspension des activitĂ©s des partis politiques », a dĂ©plorĂ© ClĂ©ment Sawadogo, coordonnateur de lâex-majoritĂ©.
La composante dit attirer l’attention du ministre sur cette « situation extrĂȘmement prĂ©judiciable Ă la vie et Ă l’action des partis politiques », tout en lui demandant la levĂ©e de la dĂ©cision du 4 octobre 2022, suspendant les activitĂ©s des partis politiques.
Abdoul Fhatave Tiemtoré / Oméga médias