🔴 URGENT – Fin des opérations de la force française Sabre « à partir du sol Burkinabè »

L’état-major des armées du Burkina a annoncé, dimanche, la fin des opérations de la force française Sabre à partir du sol Burkinabè.

Le communiqué annonce que l’État-major général des armées et le commandement de la Task Force Sabre ont organisé le samedi 18 février 2023 dans l’enceinte du Camp Bila Zagré à Kamboissin, une cérémonie solennelle de descente de drapeaux. Un acte, selon l’état-major, qui marque la fin officielle des opérations de la Task Force à partir du sol Burkinabè.

Le colonel Adam Néré, chef d’état-major de l’armée de Terre a représenté le Chef d’état-major général des armées et le lieutenant-colonel Louis Lecacheur a représenté le commandant de Sabre.

Le communiqué indique que le désengagement des équipements et matériels restants de Sabre sera finalisé par une équipe de logisticiens déployés à cet effet, selon un chronogramme défini en accord avec l’état-major général des armées.

Une source diplomatique française avait plus tôt indiqué à Oméga médias que d’un point de vue opérationnel, le désengagement se poursuivait et se passait bien sur le terrain.

Elle a indiqué que la plupart des hommes étaient déjà partis. « Ceux qui restent sont simplement ceux qui doivent faire le déménagement des matériaux et des containers », avait-elle indiqué et de rassurer qu’il n’y a déjà plus d’opérations possible.

Mi-janvier, le Burkina a dénoncé l’accord militaire de 2018 qui permet le stationnement des forces françaises, quelque 300 militaires français stationnés à Kamboinssin, au Nord-Est de Ouagadougou.

Cette dénonciation « est prévue dans les termes de l’accord militaire qui permet le déploiement des forces françaises ici au Burkina Faso. L’article 16 prévoit cette dénonciation. Une dénonciation qui est une sorte de préavis qui laisse un mois à l’autre partie pour accéder à cette requête », avait expliqué le porte-parole du gouvernement à la télévision nationale.

Une dénonciation qui est dans l’ordre normal des choses, avait insisté Jean Emmanuel Ouédraogo.

Lamine Traoré / Oméga médias