Le footballeur burkinabè Bryan Dabo âgé de 30 ans, qui évolue dans le club grec de l’Aris Salonique a été victime d’une tentative « d’escroquerie à la transaction » qui consiste à utiliser de la fausse monnaie, que ce soit pour acheter un bien immobilier ou des objets de luxe, raporte leparisien.fr
Les faits se sont déroulés en début d’après-midi du lundi 6 février 2023 dans un hôtel à Paris où l’international burkinabè avait rendez-vous avec un couple qui souhaite lui acheter trois montres de luxe estimées à 178 000 euros.
Le trio s’installe dans l’établissement et les discussions débutent. « Le couple avait sur lui 824 400 euros en numéraire, mais 90% des billets étaient des faux », selon leparisien qui cite une source proche de l’affaire.
Le footballeur et ses clients s’installent dans un salon privé pour poursuivre leur discussion en vue de cette transaction. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que les policiers de la BAC se sont positionnés en surveillance dans l’hôtel, après avoir repéré le couple un peu plus tôt dans la rue, lors d’une patrouille. « Il s’agit de deux personnes déjà bien connues des services de police jusqu’au niveau international », souligne notre source.
Bryan Dabo souhaite être payé par virement bancaire et non en argent liquide. Face au refus de ses acheteurs, il décide finalement de mettre fin aux discussions. Les policiers aperçoivent le couple et l’ancien joueur de Montpellier et de Saint-Étienne qui repartent chacun de leur côté. Ils procèdent à un contrôle et comprennent rapidement que les deux suspects viennent de tenter un « rip deal ». Ils sont immédiatement interpellés.
Cet homme de 43 ans originaire de Serbie et sa complice originaire de Roumanie – ils possèdent tous les deux une carte nationale d’identité italienne – ont été placés en garde à vue dans un commissariat. Une mesure qui a été prolongée ce mardi. « Ils avaient amené une compteuse à billets et des liasses de billets de 200 euros », précise la source. Le milieu de terrain de l’Aris Salonique a quant à lui déposé plainte.
La brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) de la police judiciaire parisienne a été chargée de mener les investigations dans ce dossier. D’autres faits du même type pourraient être reprochés au couple.
Avec actu17.fr
