La situation sécuritaire au Burkina est préoccupante dans la sous-région, surtout avec ces derniers incidents sur les allégations de tueries des pèlerins nigérians, par l’armée burkinabè.
Pour gérer au mieux cette crise tout en maintenant les liens de coopération, il était opportun pour la ministre des Affaires étrangères, Olivia Rouamba, de s’entretenir ce mardi, avec les ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO.
La question sur les allégations de tueries des pèlerins nigérians est revenue sur la table,mais le porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel Ouedraogo se veut rassurant quant à l’innocence de l’armée burkinabè.
» Certaines allégations tendaient à jeter l’opprobre sur nos forces de défense et de sécurité, les accusant d’avoir commis certains actes sur les ressortissants venus du Nigeria ».
Le mode opératoire des terroristes selon le porte-parole, a changé et ils ne cherchent qu’à « semer la discorde »
« Nous sommes face à un ennemi qui fait de plus en plus usage de la perfidie sur le terrain, le tout étant de semer encore plus de confusions » s’est justjifié Jean-Emmanuel Ouedraogo qui prône une synergie d’actions, entre les pays de la sous-région, pour faire face au terrorisme.
Cette démarche du Burkina suite à l’incident d’allégations, rassure les 14 autres pays membres de la CEDEAO, présents à cette rencontre.
« Tout le monde est solidaire avec le Burkina pour la situation que le pays vit. Quand des incidents de ce genre arrivent,il est important que nous ne tombions pas dans le piège de l’ennemi. Ils ont réussi à opposer les communautés du Burkina entre elles, il n’est pas question qu’ils arrivent à opposer le Burkina au Nigeria » a laissé entendre Tiéna Coulibaly, le représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso.
Des enquêtes sont ouvertes d’après le gouvernement burkinabè pour faire la lumière sur les allégations de tueries des pèlerins nigérians survenues le weekend dernier, dans l’Est du Burkina
Charles Dah & Aziz Zoulabou/ Omega médias
