La Police nationale a annoncé le mardi 17 janvier, les démantÚlement deux réseaux de présumés malfrats qui opéraient dans les villes de Ouagadougou et Ziniaré.
Les malfrats prĂ©sumĂ©s ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s avec une saisie composĂ©e dâune « dizaine dâengins Ă deux roues, des tĂ©lĂ©phones portables, des piĂšces dĂ©tachĂ©es de motos, un pistolet factice, une arme blanche et divers autres objets », par le Commissariat de police de lâarrondissement n°02 ex Baskuy.
SpĂ©cialisĂ©s dans les vols dans les domiciles et devant les lieux de commerce, le premier groupe « profitaient de lâinattention des propriĂ©taires qui ne se trouvaient pas Ă cĂŽtĂ© de leurs motos pour sâen accaparer Ă lâaide de fausses clĂ©s. Les numĂ©ros de sĂ©rie de ces engins volĂ©s Ă©taient falsifiĂ©s ou les cadres remplacĂ©s avant dâĂȘtre Ă©coulĂ©s entre 25.000 et 125.000 FCFA en fonction de lâĂ©tat de lâengin », a indiquĂ© la Police nationale dans un poste Facebook.
Le second rĂ©seau, lui, est  spĂ©cialisĂ© dans les braquages et les vols Ă lâarrachĂ©e sur les voies publiques selon les policiers.
« Ils [prĂ©sumĂ©s malfrats] sillonnaient dans la journĂ©e, les artĂšres de la ville et dĂšs quâune cible Ă©tait identifiĂ©e, ils la filaient et profitaient dâun moment dâinattention pour arracher son sac Ă main et disparaitre dans la circulation. Il arrivait Ă©galement que la victime soit suivie jusquâĂ un lieu jugĂ© propice pour passer Ă lâacte. Ils lây obligeaient Ă ralentir Ă lâaide dâune arme. Ils la tenaient en respect et retiraient lâengin et tout autre objet de valeur trouvĂ© en sa possession », rĂ©vĂšle la police qui prĂ©cise que « les engins nouvellement volĂ©s Ă©taient utilisĂ©s pour de nouvelles opĂ©rations et les anciens vendus entre 150.000 et 200.000 F CFA selon la qualitĂ© », pour Ă©viter dâĂȘtre facilement identifiĂ©s par les services de sĂ©curitĂ©.
LâapprĂ©hension de ces prĂ©sumĂ©s malfrats a Ă©tĂ© possible « grĂące Ă la collaboration des populations » et tout en remerciant celle-ci, la Police nationale appelle « Ă toujours demeurer vigilant et Ă poursuivre la dynamique de la dĂ©nonciation des cas suspects aux numĂ©ros verts mis Ă leur disposition que sont les 17, 16 et 1010 ».
Yaya Diomandé, Oméga Médias