🔮 ALERTE – Monique Yeli Kam demande le dĂ©part de l’ambassadeur de France au Burkina « sans condition et avec effet immĂ©diat »

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Monique Yeli Kam, candidate malheureuse Ă  la prĂ©sidentielle de 2020 a demandĂ©, mardi, « le dĂ©part de l’ambassadeur de France au Burkina « sans condition et avec effet immĂ©diat ». Elle projette une « marche suivie d’un Sit-in devant l’ambassade de France Ă  partir du vendredi 12 AoĂ»t Ă  14h00, renouvelable tous les vendredis, jusqu’au dĂ©part de cet ambassadeur ».

Des dĂ©cisions de Monique Yeli Kam motivĂ©es suite aux propos de l’ambassadeur de France au Burkina le 14 juillet dernier, lors de la commĂ©moration de la fĂȘte nationale française.

Selon la candidate malheureuse, « Luc Hallade, Ambassadeur de France au Burkina Faso, n’a pas manquĂ© l’occasion de frustrer davantage le peuple BurkinabĂš avec des propos discourtois, orduriers et anti-diplomatiques ». « Je n’imagine pas l’ambassadeur du Burkina Faso en France tenir un tel langage contre le peuple français, sans que Kossyam ne soit appelĂ© et rĂ©primandé », poursuit-elle. « Monsieur Luc Hallade s’est trompĂ© d’époque ! « , affirme madame Kam.

Le diplomate français s’en est pris Ă  certains internautes qui « accusent sans preuves » son pays engagĂ© dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

« Je regrette que les rĂ©seaux sociaux soient devenus Ă  bien des Ă©gards les « idiots utiles », la caisse de rĂ©sonnance de ceux et celles qui, aveuglĂ©.e.s par une haine absurde, nous accusent, sans preuve aucune, de jouer un double jeu, de vouloir exploiter les richesses du Burkina Faso, ou pire encore d’armer les terroristes », avait-il dĂ©clarĂ©.

Une marche et un sit-in tous les vendredis !

« Nous, peuple digne du Burkina Faso, nous, jeunesse burkinabĂš, qui avons encore une once de fiertĂ©, un soupçon de patriotisme et de dignitĂ©, nous annonçons une marche suivie d’un sit-in devant l’ambassade de France Ă  partir du vendredi 12 AoĂ»t Ă  14h00, renouvelable tous les vendredis, jusqu’au dĂ©part de cet ambassadeur : Nous sommes dorĂ©navant des tarots et plus jamais des patates », a dĂ©clarĂ© la prĂ©sidente du Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB) qui dit personnellement avoir reçu beaucoup de menaces, « mĂȘme ma famille me demande de quitter la scĂšne politique, car elle a peur pour ma vie », affirme-t-elle.

« Comment me taire face au risque de la disparition de mon pays ? Comment me taire face Ă  cet oppresseur que j’ai vu vaincre au Mali ? Comment ĂȘtre poltronne face Ă  l’oppresseur qui vient me dicter sa loi dans ma propre maison ? », s’interroge Monique Kam.

« Pour moi, ĂȘtre une personnalitĂ© politique et se taire face Ă  la situation du Burkina actuel ; c’est ĂȘtre tout, sauf une personnalitĂ© politique : je refuse de transfĂ©rer mes combats d’aujourd’hui Ă  mes enfants de demain », indique celle qui se fait appeler « la Yennenga de l’éducation ».

Lamine Traoré

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