Au Burkina Faso, en 2019, sur les 20 505 155 habitants dénombrés par le 5e Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH), 5 360 112 vivent en ville. Ce qui donne un taux d’urbanisation de 26,1%. Autrement dit, 26 personnes sur 100 vivent en ville. Avec un taux d’urbanisation de 26,1% en 2019, l’on peut conclure que la population burkinabè s’urbanise progressivement. Car ce taux n’était que de 6,4% en 1975. Il est ensuite passé à 12,7% en 1985, puis à 15,5% en 1996, à 22,7% en 2006 pour atteindre 26,1% en 2019.
Les régions du Centre et des Hauts-Bassins sont les plus urbanisées, avec respectivement 79,7% et 45,8% de taux d’urbanisation, en raison des fortes concentrations démographiques à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso. Ces régions sont suivies, dans l’ordre décroissant, par les Cascades (19,4%) et le Centre-Est (18,5%).
Les régions les moins urbanisées sont la Boucle du Mouhoun (9,6%), le Plateau Central (9,6%) et l’Est (7,1%). La ville de Ouagadougou est la plus grande ville avec une population de 2 415 266 habitants, ce qui représente 45,1% de la population urbaine. Elle est suivie de la ville de Bobo-Dioulasso avec 16,9% de la population urbaine. Les villes de Koudougou, Ouahigouya, Kaya et Banfora viennent après Bobo-Dioulasso avec des effectifs de population supérieurs à 100 000 habitants. La ville de Sindou, dans la région des Cascades est la plus petite ville du pays avec une population inférieure à 10 000 habitants.
Paul-Miki Roamba
Source : 5e RGPH
