Au moins 11 gendarmes ont été tués, jeudi, dans l’attaque de la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Seytenga dans la Province du Séno, région du Sahel.
« 11 gendarmes ont consenti le sacrifice suprême au cours des combats. Des dégâts matériels sont également à déplorer », a annoncé l’armée, vendredi, dans un communiqué.
Le communiqué explique que les gendarmes en poste ont vaillamment riposté à l’attaque malgré le nombre particulièrement important des assaillants.
« Au regard de la brutalité de l’attaque, les soldats ont fait preuve d’une admirable combativité, neutralisant plusieurs terroristes », précise l’armée.
Jeudi, 6 personnes ont été tuées dont 5 militaires et un civil dans deux attaques d’hommes armés dans la Boucle du Mouhoun et dans le Nord.
La première attaque était dirigée contre le détachement du Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) de Barani, province de la Kossi (Boucle du Mouhoun).
4 gendarmes ont été tués dans l’attaque et une dizaine d’autres blessés.
La deuxième attaque a visé la mine d’or de Karma près de la localite de Namissiguima dans le Nord.
Deux personnes (1 militaire et 1 civil), ont été tuées. 9 militaires ont été blessés, avait affirmé l’armée dans le communiqué.
L’armée a neutralisé dans les deux attaques, au moins 44 présumés terroristes, avait-elle indiqué.
Lamine Traoré
