Le Conseil de sécurité de l’ONU réuni mercredi a condamné le retrait du Mali de la force régionale.
Les membres du Conseil espèrent que Bamako prendra ses responsabilités et continuera le dialogue avec ses voisins pour lutter contre la menace terroriste. Le Conseil a réclamé un renforcement du mandat de la Minusma. Les Nations unies ont appelé à la reprise du dialogue entre Bamako et les voisins de la CEDEAO et ont réclamé que les rencontres reprennent que ce soit celle des ministres de la Défense du G5, annulée en novembre 2021, ou celle des chefs d’État, tenue traditionnellement en février.
De nombreux membres du Conseil disent attendre avec impatience les résultats de l’évaluation stratégique conjointe sur le G5, une étude pilotée par Mahamadou Issoufou, l’ancien président du Niger. Cette évaluation a été décidée en décembre 2021 lors de la conférence ONU-Union africaine et elle doit proposer des pistes pour améliorer la force du G5.
Toutefois, tous les membres du Conseil sont revenus sur le retrait du Mali du G5 Sahel et quasiment tous ont dit le regretter. Au nom du groupe africain, l’ambassadeur du Ghana a martelé qu’un seul pays ne pouvait lutter, seul, contre le terrorisme.
Avec RFI