Le Burkina, qui a quitté la CEDEAO depuis le 28 janvier dernier, n’est pas un ennemi des autres pays de l’organisation régionale, et il entretient des relations bilatérales significatives avec ces pays, selon le ministre de la mobilité urbaine. Il s’exprimait lors de l’ouverture de la 4e édition de Translog Africa ce mardi à la salle des Conférences de Ouaga 2000.
Translog Africa, Symposium international sur les transports et la logistique, rassemble du 27 au 29 février des acteurs du transport et de la logistique africains venus de 17 pays, notamment le Ghana et le Bénin, des pays de la CEDEAO.
« C’est la preuve que notre sortie de la CEDEAO ne signifie pas que nous sommes des ennemis des autres pays de la CEDEAO », relève le ministre Roland Somda, qui qualifie ce symposium de « véritable facteur de résilience ».
Placée sous le thème « développement de la chaîne logistique globale : défis et opportunités pour les chargeurs à l’ère de la ZLECAf », cette édition de Translog Africa est patronnée par le Président de la Transition, représenté à la cérémonie d’ouverture par son directeur de Cabinet, le capitaine Anderson Medah.
Il s’agit à travers cette rencontre d’échanges et de partage d’expérience de porter les discussions sur la création d’une instance d’échanges liée aux défis et opportunités qu’offre la zone de libre-échange continentale (ZLECAf)
« Cela pourra permettre d’envisager les perspectives en ce qui concerne le développement de la chaîne logistique globale », indique le Président du comité d’organisation, Kassoum Kaboré, également directeur du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).
Il est attendu à la sortie de ce symposium des recommandations dans le but de relever les défis du domaine, notamment l’harmonisation des procédures douanières et les tracasseries routières.
Cette édition de Translog Africa se tient après plus d’une décennie de suspension du symposium, dont la dernière édition date de 2012. Translog Africa 2024 est placé sous le parrainage du Président du Patronat burkinabè, Idrissa Nassa, et de ceux du Mali et du Niger.
Yaya Diomandé / Oméga Médias
