🔮 Le barreau de Paris « condamne et exige la libĂ©ration » de Me Guy HervĂ© Kam, (CommuniquĂ©)

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Le conseil de l’Ordre du barreau de Paris dans un communiquĂ© dit avoir votĂ© mardi, Ă  l’unanimitĂ©, une dĂ©libĂ©ration en soutien Ă  l’avocat Guy HervĂ© Kam, « victime d’arrestation et dĂ©tention arbitraire » au Burkina Faso.

Dans ce communiquĂ©, le Conseil de l’Ordre exprime sa « plus vive prĂ©occupation et condamne fermement l’arrestation arbitraire » de l’avocat et chef de file de la sociĂ©tĂ© civile, Guy HervĂ© Kam, par « les forces de sĂ©curitĂ© du Burkina Faso ».

L’intĂ©gralitĂ© du communiquĂ© Ă  lire👇

DÉTENTION DE GUY HERVÉ KAM : RÉSOLUTION DU CONSEIL DE L’ORDRE DU 30 JANVIER

En sa sĂ©ance du mardi 31 janvier 2024, le conseil de l’Ordre du barreau de Paris a votĂ© Ă  l’unanimitĂ© une dĂ©libĂ©ration en soutien Ă  l’avocat Guy HervĂ© Kam, victime d’arrestation et dĂ©tention arbitraire au Burkina Faso.

Le Conseil de l’Ordre exprime sa plus vive prĂ©occupation et condamne fermement l’arrestation arbitraire de l’avocat et chef de file de la sociĂ©tĂ© civile, Guy HervĂ© Kam, par les forces de sĂ©curitĂ© du Burkina Faso.

Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 janvier 2024, Me Guy HervĂ© Kam a Ă©tĂ© interpellĂ© par des individus en civil Ă  l’aĂ©roport de Ouagadougou et a Ă©tĂ© conduit Ă  la SĂ»retĂ© Nationale. Depuis lors, aucune information n’a Ă©tĂ© communiquĂ©e concernant son lieu de rĂ©sidence ou son Ă©tat de santĂ©. Les motifs de son arrestation, intervenue sans que son BĂątonnier n’ait Ă©tĂ© consultĂ©, demeurent inconnus.

Me Kam fait partie du collectif d’avocats qui avait rĂ©ussi Ă  faire invalider plusieurs rĂ©quisitions militaires jugĂ©es illĂ©gales par la justice burkinabĂš. Cet ancien magistrat est Ă©galement le coordinateur national du mouvement « Servir et non se servir » (SENS) et le chef de file de la sociĂ©tĂ© civile au Burkina Faso.

Le Burkina Faso connaĂźt depuis quelques annĂ©es une insĂ©curitĂ© croissante, marquĂ©e par plusieurs enlĂšvements d’opposants au rĂ©gime en place depuis le coup d’État de septembre 2022.

Le Conseil de l’Ordre condamne fermement la dĂ©tention arbitraire de Me Herve Kam et demande solennellement aux autoritĂ©s burkinabĂš de garantir en toutes circonstances le libre exercice de la profession d’avocat, ainsi que de protĂ©ger le droit Ă  la libertĂ©, Ă  la sĂ©curitĂ© de sa personne et Ă  une procĂ©dure rĂ©guliĂšre.

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