🔮 ALERTE – les forces françaises ne quitteront le Niger qu’à la demande de Bazoum, (Macron)

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French President Emmanuel Macron attends a press conference, on the second day of the G20 summit in New Delhi, India, September 10, 2023. REUTERS/Amit Dave

Le PrĂ©sident français a rĂ©affirmĂ© ce week-end qu’un Ă©ventuel redĂ©ploiement des forces françaises ne sera dĂ©cidĂ© « qu’Ă  la demande du prĂ©sident Bazoum ». En clair, Emmanuel Macron continue de ne pas reconnaĂźtre les militaires qui ont pris le pouvoir Ă  Niamey fin juillet.

« Si nous redĂ©ployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’Ă  la demande du prĂ©sident Bazoum et en coordination avec lui», a dĂ©clarĂ© Emmanuel Macron Ă  l’issue du sommet du G20 Ă  New Delhi.

RĂ©agissant toujours au sujet de la prĂ©sence militaire française au Niger, qui compte environ 1500 soldats dans le pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel, le PrĂ©sident français a indiquĂ©: « pas avec des responsables qui aujourd’hui prennent en otage un prĂ©sident ».

Le premier ministre nigérien nommé par les militaires au pouvoir avait affirmé début septembre que des « échanges » étaient en cours pour obtenir un départ rapide des soldats français.

Les militaires au pouvoir Ă  Niamey avaient accusĂ©, samedi, Paris de « dĂ©ployer ses forces » dans plusieurs pays ouest-africains en vue d’une « agression »contre le Niger.

« Nous ne reconnaissons aucune lĂ©gitimitĂ© aux dĂ©clarations des putschistes », a rĂ©pondu Emmanuel Macron, demandant une fois de plus « la libĂ©ration du prĂ©sident Bazoum et la restauration de l’ordre constitutionnel ».

La Cedeao continue de ne pas Ă©carter l’hypothĂšse d’une intervention militaire Ă  Niamey. Fin aoĂ»t, les chefs d’état-major des armĂ©es de la Cedeao avaient fixĂ© Ă  Accra, le jour de l’intervention militaire au Niger pour rĂ©tablir l’ordre constitutionnel et le PrĂ©sident Mohamed Bazoum dans ses fonctions. La force de la Cedeao est « prĂȘte Ă  intervenir » au Niger dĂšs que les dirigeants des pays ouest-africains en donneront l’ordre, avait dĂ©clarĂ© le commissaire aux affaires politiques, Ă  la paix et Ă  la sĂ©curitĂ© de l’organisation rĂ©gionale, Abdel-Fatau Musahbet. La France dit s’aligner derriĂšre les dĂ©cisions de la Cedeao.

Le Burkina et le Mali avaient dĂ©ployĂ© des avions de combat pour « rĂ©pondre Ă  toute forme d’agression contre le Niger » comme prĂ©voit la Cedeao.

AprĂšs le sommet de la Cedeao du 30 juillet, dĂ©but aoĂ»t, le Burkina et le Mali, dans un communiquĂ© conjoint, ont refusĂ© d’appliquer les sanctions de la Cedeao jugĂ©es « illĂ©gales, illĂ©gitimes et inhumaines » contre le Niger.


Lamine Traoré / Oméga médias

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