🔴 Burkina – Eswatini : Que représente la première place pour les Etalons et Velud ?

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Le Burkina Faso dispute ce vendredi à 19h, son dernier match des éliminatoires de la CAN 2023 contre l’Eswatini à Marrakech au Maroc, devenu le fief de l’équipe nationale depuis la fermeture du stade du 4 août. Ce match ne renferme pas un grand enjeu pour les deux équipes qui connaissent déjà leur sort. Si l’Eswatini a tiré une croix sur la CAN, le Burkina Faso est quant à lui qualifié depuis la 4e journée et son nul 1-1 au Togo. Mais pour les Etalons, il ne faudrait surtout pas lâcher la première place du groupe, également convoitée par le Cap Vert qui sera reçu dimanche à Lomé par le Togo.

Avant cette dernière journée, les Etalons sont leaders de leur groupe avec 10 points et un goal différenciel de +3. Ils sont talonnés par les Requins Bleus qui présentent les mêmes caractéristiques (10 points+3). Cette ultime journée sera donc décisive. Pour finir premier, le Burkina Faso doit battre l’Eswatini et soigner son goal différenciel au risque de se faire distancer par les Cap verdiens qui iront à Lomé avec le même objectif.

Si les deux équipes se retrouvent à égalité après la dernière journée, la CAF fera appel à l’équipe ayant marqué le plus grand nombre de buts. Le Burkina Faso en a mis 8 jusque-là alors que le Cap Vert en a planté 6. Si l’égalité persiste, le dernier recours sera la confrontation directe avec un avantage pour le Burkina Faso (vainqueur 2-0 à domicile et battu 1-3 à l’extérieur).

Mais que vaut réellement cette première place du groupe en prélude à la CAN 2023 ? Pas grand chose. Quoi qu’il arrive, Burkinabè et Capverdiens n’ont pas assez de chance pour figurer parmi les 6 têtes de groupes. Sauf changement de dernière minute, la Côte d’Ivoire (pays organisateur), le Sénégal (champion d’Afrique), l’Egypte (vice-championne d’Afrique), le Maroc (1er au classement CAF), l’Algérie (vainqueur en 2019) et le Cameroun s’il se qualifie (3e de la dernière CAN et mondialiste) vont se partager la tête des groupes ou dans une moindre mesure la Tunisie (quart de finaliste de la dernière CAN, mondialiste et actuel 3e au classement CAF).

L’enjeu de cette rencontre se situe plus dans la confiance entre le coach burkinabè Hubert Velud et son public. Décrié depuis plusieurs mois, le technicien français a défrayé récemment la chronique en ne citant pas son équipe parmi les favoris pour la CAN. Un aveu d’impuissance selon plusieurs observateurs, pour un coach dont le prédécesseur avait réussi à hisser l’équipe en demi-finale de la dernière édition mais qui n’avait pas été renouvelé.

Une victoire contre l’Eswatini peut rétablir le courant entre Velud et les supporters des Etalons. Mais il en faudrait beaucoup plus. Cela tombe bien puisque le 12 septembre, les Etalons défieront le Maroc en amical à Lens en France. Un test grandeur nature.

 

Bernabé Kabré / Oméga Médias

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