3 593 000 Francs CFA c’est le montant que devra débourser chaque pèlerin burkinabè pour effectuer le pèlerinage en terre sainte de l’islam. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse organisée le jeudi 23 mars par le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (Le CNSPM).
Ce montant comprend les prestations saoudiennes qui sont estimées à environ un million 500 mille FCFA. Le billet aller-retour qui s’évalue 1 118 750 F CFA. Et les prestations des agences de voyages qui s’élèvent à 975 000 FCFA et prennent en compte le logement à Médine, à la Mecque et la prise en charge des délégués et des encadreurs. El hadj Boubacar Kouanda, président du comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque explique les raisons de cette hausse comparativement à l’année passée. « Il y a d’abord le logement parce que la Mecque est en pleine reconstruction et les nouveaux logements sont éloignés et également pour le pèlerinage il faut de bons logements qui coûtent quand même chers. » a-t-il indiqué.
Le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque n’a pas de bénéficié cette année de subvention de la part de l’Etat a indiqué son président.
Selon le comité d’organisation, 8143 pèlerins burkinabè sont autorisés cette année à accomplir le 5e pilier de l’Islam et 128 agences sont mandatées pour assurer les inscriptions des pèlerins. « Ce qui fait qu’il n y a pas de limitation d’âge cette année c’est parce qu’il n y a plus de test PCR. Et cela va permettre à beaucoup de personnes de participer au Hadj 2023 parce que c’est un Hadj ouvert à tous », a souligné El hadj Boubacar Kouanda.
Il a également ajouté que le départ du premier contingent de pèlerins burkinabè est annoncé pour le 4 juin 2023.
Solomane Nikiema
