🔴 ALERTE – Les populations de Diapaga marchent contre les exactions terroristes

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Photo d'illustration | Sécurité Liptako-Gourma

Les populations de la Tapoa ont décrété une « ville morte »  à Diapaga, chef-lieu de la province, ce mercredi 1er mars. Elles réclament à travers cette journée, de meilleures conditions sécuritaires dans leur province, et ont tenu une marche de protestation, pour mieux se faire entendre, ont confié des sources locales à Oméga Médias.

Ce mouvement d’humeur intervient après l’« attaque violente » dans la même province le dimanche 26 février. Pas de bilan pour l’heure. Le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Hubert Yaméogo, a toutefois assuré mardi que des actions de sécurisation sont en cours dans la zone et qu’un bilan sera établi dès que possible.

Lundi à Ouagadougou, les ressortissants de Partiaga ont dénoncé « l’inaction » des autorités face à l’attaque, et ce, en dépit des nombreuses alertes lancées.

Selon ces ressortissants de Partiaga, « tous les bâtiments administratifs au moins ont été brûlés, toutes les concessions de Partiaga ont été incendiées et des greniers brûlés » dans l’attaque du dimanche.

Ils appellent les autorités à dresser le bilan exact de ce qu’ils qualifient d’horreur vécue à Partiaga et surtout d’établir des couloirs humanitaires afin de secourir les enfants et les personnes âgées.

 

Yaya Diomandé / Oméga médias

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