Le gouvernement qui a prĂ©sentĂ© sa « compassion » a annoncĂ©, vendredi, avoir engagĂ© des investigations pour « établir la rĂ©alitĂ© des faits » et « situer les responsabilitĂ©s » sur les allĂ©gations de tueries sur des populations civiles dans la rĂ©gion de l’Est.
« Ces derniers jours, des allĂ©gations de tueries opĂ©rĂ©es sur des populations civiles suite au passage d’un convoi sĂ©curisĂ© par des unitĂ©s militaires dans la rĂ©gion de l’Est sont relayĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux » explique le communiquĂ© signĂ© par le porte-parole du gouvernement.
Le communiqué ajoute que ces allégations font état de plusieurs personnes tuées.
Le gouvernement dit exprimer sa compassion aux familles et aux proches des victimes. Il a Ă©galement rappelĂ© son attachement au respect des droits humains qui est, selon lui, « l’un des piliers majeurs de l’action des forces burkinabĂš engagĂ©es dans la lutte contre le terrorisme ».
Jeudi, le Collectif contre lâImpunitĂ© et la Stigmatisation des CommunautĂ©s (CISC) avait, dans une dĂ©claration, annoncĂ© qu’au moins 30 personnes dont 7 femmes auraient Ă©tĂ© victimes d’exĂ©cution sommaires Ă Piega, Sakaoni et Kankangou, des localitĂ©s de lâEst.
« Certaines victimes Ă©taient dans leurs domiciles, dâautres au bord de la route ou en circulation sur la mĂȘme route RN4 », avait Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© le CISC.
Adam’s Kaled OuĂ©draogo / OmĂ©ga mĂ©dias