AprÚs la « libération », vendredi, des 66 femmes enlevées les 12 et 13 janvier à Arbinda (Sahel), le gouvernement a rassuré dimanche que les recherches se poursuivaient pour identifier et traduire les auteurs devant les juridictions compétentes.
Le gouvernement qui sâest rĂ©jouit de la « libĂ©ration » des 66 femmes enlevĂ©es, a saluĂ© « l’engagement et la dĂ©termination des Forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©
burkinabÚ, qui ont permis de localiser les victimes de cet enlÚvement dans la région du Centre-nord et de les libérer saines et sauves ».
Selon le communiquĂ© elles Ă©taient au nombre de 66 dont 27 ĂągĂ©es de 18 Ă 56 ans et 39 de 0 Ă 18 ans ainsi que 4 nourrissons. Le gouvernement prĂ©cise quâaprĂšs leur libĂ©ration, elles ont ensuite toutes Ă©tĂ© convoyĂ©es le mĂȘme jour Ă
Ouagadougou et les dispositions ont été prises pour leur prise en charge psycho-sociale.
Le communiqué indique que les recherches se poursuivent pour identifier et traduire les auteurs de cet enlÚvement devant les juridictions compétentes.
Le gouvernement qui a fĂ©licitĂ© lâensemble des Forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© pour le professionnalisme et le sacrifice dont elles font montre dans le cadre de la sĂ©curisation du territoire et de la protection des populations et de leurs biens a invitĂ© lâensemble de la population burkinabĂš Ă une franche collaboration avec les Forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©, ainsi qu’au strict respect des consignes
de sécurité édictées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Aussi, il dit rester fermement engagé à ne ménager aucun effort pour la protection des populations contre les violations et atteintes aux droits humains.
Lamine Traoré / Oméga médias