Sécurité alimentaire et cohésion sociale : Le Progress enregistre un taux de réalisation des activités à mi-parcours de 68%

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Sécurité alimentaire et cohésion sociale : Le Progress enregistre un taux de réalisation des activités à mi-parcours de 68%
Sécurité alimentaire et cohésion sociale : Le Progress enregistre un taux de réalisation des activités à mi-parcours de 68%

Le Programme de résilience et de cohésion sociale au Sahel (PROGRESS) mis en œuvre depuis 2020 dans les régions de la Boucle du Mouhoun et de l’Est a présenté le mardi 15 novembre 2022 le bilan à mi-parcours de ses activités au cours d’une conférence de presse.

Mis en œuvre dans les provinces de la Kossi, du Sourou dans la région de la Boucle du Mouhoun et de la Tapoa dans la région de l’Est, le Programme de résilience et de cohésion sociale au Sahel (PROGRESS) vise à améliorer les conditions de vie, la résilience à l’insécurité alimentaire et la cohésion sociale des populations vulnérables à travers notamment l’amélioration de l’accès à l’eau dans les régions les plus fragiles du G5 Sahel. Après deux ans de mise en œuvre, le PROGRESS enregistre un taux d’exécution des activités estimé à 68%, selon le bilan dressé par le consortium d’ONG chargé de sa mise en œuvre.

En termes de réalisations, le bilan indique entre autres que 2249 ménages ont reçu des subventions pour réalisation d’activités génératrices de revenus. Outre cette subvention on note également que 39 CSPS ont été équipés et la distribution de plus de 641 millions de francs CFA de cash à des ménages.

C’est un bilan satisfaisant, malgré le contexte sécuritaire du Burkina, souligne Didier Hermann Bourgou, coordonnateur du Consortium d’ONG chargé de la mise en œuvre du PROGRESS. « Le bilan est satisfaisant, un bilan avec un taux de réalisation de 68% avec un temps écoulé de 55%. Il y’avait des ménages qui n’avaient rien, très vulnérables, mais qui arrivent aujourd’hui à subvenir à leurs besoins fondamentaux et à scolariser leurs enfants à partir des transferts », a-t-il indiqué.

La fin du Programme de résilience et de cohésion sociale au Sahel (PROGRESS) est prévue pour 2024 et les acteurs chargés de sa mise en œuvre assurent maintenir le cap. « Au fur et à mesure qu’on avance en mettant en place des systèmes de suivi et d’évaluation de risques et directement on essaie de mettre des mesures d’investigation, parce qu’on ne peut pas lâcher cette population », rassure José Bitagugumba Manegabe, coordonnateur sécurité alimentaire et Moyen d’existence du Progress.

Le Progress intervient dans les zones transfrontalières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger ; une zone a fort défis sécuritaires.

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