Damiba répondant aux préoccupations des Burkinabè de New York sur l’équipement et les questions d’armement des militaires n’est pas passé par le dos de la cuillère. Pour le lieutenant-colonel, ce sont des questions sensibles qui ne doivent pas être traitées sur la place publique.
« Nos moyens, laissez-nous gérer. C’est notre domaine », a réagi le Président Damiba et d’ajouter: « nous connaissons comment faire la guerre très bien. Il faut nous permettre de mener la guerre. Si ce n’est pas bien on n’aura pas besoin que quelqu’un nous dise ce qu’il faut faire ».
Et au lieutenant-colonel de rassurer: « si nous n’avons pas les résultats que nous cherchons, on assumera les conséquences ».
« Le fait de dire que nous avons des avions ça va amener l’ennemi à tout faire pour éviter que les avions ne le gagnent », a expliqué Paul-Henri Damiba et d’indiquer: « nous avons toujours eu des avions au Burkina mais nous avons banalisé parce qu’on a compris que ce n’était pas très efficace dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il dit.
« Nous avons eu une transition en 2014 et nos matériels militaires ont été exposés à la place de la nation. Ça ce n’est pas normal », a déploré le Président du Faso. « Ce que nous avons comme matériel, nous, on ne veut pas que l’ennemi sache ce que nous avons », a-t-il noté. « Tout ne doit pas être porté à la connaissance du public », a déclaré le lieutenant-colonel.
Lamine Traoré
