🔴 Smaïla Ouédraogo annonce sa démission du MPP: « Le Burkina mérite d’être un pays paisible »

Smaïla Ouédraogo qui a occupé les fonctions de ministre de la Santé, de la Jeunesse et dernièrement en décembre 2021 de la Transition écologique a annoncé, lundi, sa démission du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Smaïla Ouédraogo était jusque-là le Président de la Fédération Nord du MPP.

« Au moment où vous lisez ces lignes, mon parcours politique avec le MPP s’est arrêté », a écrit sur sa page Facebook M. Ouédraogo.

« Oui j’ai rendu ma démission du MPP ce lundi 18 juillet 2022 », a-t-il poursuivi. « Je m’y suis battu dans la perpétuelle quête d’un mieux-être pour les burkinabè », a ajouté le désormais ancien militant de l’ex parti au pouvoir.

Selon Smaïla Ouédraogo, « le Burkina Faso mérite d’être un pays paisible où ses laborieuses populations se battent dignement pour s’assurer une existence intègre !!! »

« J’ai fait des choix, posé des actes dont j’avais la conviction à l’instant T dans le cadre de l’exécution de mes missions, que c’étaient les meilleurs possibles pour les populations du Burkina Faso », explique l’ancien ministre. « (…) J’ai été et le suis toujours guidé par la conviction que nous devons et avons l’obligation de faire davantage pour le Burkina Faso et ses populations qui nous ont donné tant et que nous aimons par-dessus tout !!! », indique-t-il.

« L’appel du devoir de service devient pour moi une obligation tant que le souffle vital sera le mien. Oui, je ne me déroberais point devant notre mission de rétrocéder au Burkina Faso ce qu’il m’a donné !!! », affirme l’ancien ministre Ouédraogo. « J’accomplirai toujours ma part par la Grâce Divine !!! », peut-on lire dans le message de Smaïla qui n’a pas manqué de rendre hommage à Salifou Diallo, Roch Kaboré ou encore Simon Compaoré et à « tous ceux dont je n’ai pu citer le nom ici, sachez que j’ai aussi appris de vous individuellement et collectivement », dit-il.

Lutte contre le terrorisme

« Une grande partie de notre pays est en ce moment sous l’emprise des groupes armées terroristes avec son cortège de tueries militaire et civil, la précarité des conditions de vie des populations déplacées internes, la fragilité de la cohésion sociale toutes choses qui sont venues aggraver les difficiles conditions de vie de nos populations », a relevé l’ancien ministre. « Ma conviction est que nous avons les ressources nécessaires pour construire ensemble un Burkina Faso de nos rêves », a-t-il souhaité et de lancer « un appel solennel envers [ses] compatriotes pour [qu’ils amplifient] davantage [leurs] actions dans le cadre d’un parti politique de gauche pour construire avec et pour le peuple un Burkina Faso meilleur ».

Lamine Traoré