🔴 Libération de Guy Hervé Kam exigée par la justice : Une « victoire » pour le mouvement SENS

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Le Mouvement SENS de Me Guy Hervé Kam a salué, jeudi dans un communiqué, la décision du tribunal administratif de Ouagadougou qui a ordonné la libération immédiate de l’intéressé, arrêté dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 janvier.

« Avec cette décision du Tribunal administratif, le mouvement SENS attend que son Coordonnateur National Me Guy Hervé KAM soit immédiatement libéré, ainsi que tous les autres Burkinabè enlevés en dehors de toute procédure judiciaire ».

Lire l’intégralité du communiqué 👇🏽

Nous avons pris connaissance de la décision du tribunal administratif de Ouagadougou qui a ordonné ce jeudi 7 mars 2024, à l’Etat burkinabè, la libération immédiate de Me Guy Hervé KAM, Coordonnateur national du Mouvement SENS.

Cette décision suscite de l’espoir pour le peuple burkinabè car elle conforte la volonté de sauvegarder la dignité humaine et qu’aucune personne ne subisse l’arbitraire de qui que ce soit. Le Coordonnateur National, Me Guy Hervé KAM, Patriote et Panafricain a toujours voulu incarner ce principe et s’est toujours battu pour que toute personne au Burkina Faso voit sa dignité préserver dans l’état de droit. Ainsi, pour le mouvement SENS, cette décision est une victoire qui interpelle sur le fait que force doit rester à la Loi.

Pour rappel, des hommes en civil se faisant passer pour des agents de la Sureté de l’Etat avaient enlevé Me KAM dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 janvier 2024 à l’Aéroport international de Ouagadougou, alors qu’il revenait d’une mission de travail de Bobo-Dioulasso. Ils l’auraient ensuite séquestré à la sûreté de l’État, sans une procédure judiciaire connue de ses avocats, de sa famille biologique ou politique. Le mouvement SENS a par la suite entamé une série de procédures auprès de l’autorité pour non seulement en savoir plus sur l’objet de son enlèvement mais aussi et surtout exiger sa libération. Ces démarches sont restées vaines, face au mur de silence entourant cet acte d’une autre époque de notre histoire politique.

Ses avocats, après plusieurs tentatives infructueuses pour le voir, ont introduit auprès du tribunal administratif, une demande de référé liberté. L’audience a eu lieu le 5 mars et il en est ressorti que 42 jours après son enlèvement, l’autorité n’a non seulement pas suivi les procédures judiciaires, mais aussi et surtout ne dispose d’aucun élément probant justifiant son enlèvement.

Avec cette décision du Tribunal administratif, le mouvement SENS attend que son Coordonnateur National Me Guy Hervé KAM, soit immédiatement libéré, ainsi que tous les autres Burkinabè enlevés en dehors de toute procédure judiciaire.

La Coordination Nationale

 

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