🔴 Santé et nutrition : la situation nutritionnelle disséquée à Manga selon l’analyse IPC

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Les acteurs de la nutrition se sont retrouvés à Manga du 23 au 28 octobre dernier en session de formation et d’analyse de la sévérité de la malnutrition aiguë au Burkina Faso avec l’outil IPC AMN. À la fin de ces six jours de travaux, les participants sont repartis satisfaits du travail accompli. Cette session a été rendue possible grâce au soutien financier de l’UNICEF et du PAM.

Facilitée par des experts nationaux avec l’appui des experts de la Task force nutrition du CILSS et du Global Support Unit (GSU) du Bureau régional à Dakar, cette session avait pour objectifs majeurs de renforcer les capacités d’une soixantaine de participants venus des 13 régions du Burkina, ainsi que des partenaires techniques et financiers intervenants dans le domaine de la nutrition, et d’examiner la sévérité de la malnutrition dans les différentes provinces du pays à l’aide dudit outil.

La session a débuté par un rappel des principes de base afin de mieux comprendre le travail demandé. Ensuite, les acteurs sont passés à l’analyse. Au total, avec l’appui des différents experts nationaux et internationaux, les participants ont pu examiner la situation nutritionnelle dans 37 provinces.

À la fin des travaux, le représentant du directeur général de la Santé et de l’hygiène publique, Gnoumou Dissan Boureima, a remercié tous les participants pour leur assiduité et le travail accompli durant cette semaine. Les participants se sont séparés avec le sentiment d’un travail bien fait. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine pour une autre analyse.

La malnutrition touche encore de nombreuses personnes au Burkina Faso, avec des conséquences indéniables sur le développement de notre pays. L’analyse IPC AMN contribue à une compréhension plus approfondie de la situation nutritionnelle afin d’enrichir les analyses cadres harmonisées sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’une part, et d’identifier les principales causes de la malnutrition aiguë au Burkina Faso, d’autre part.

 

Ibrahim Bayili / Oméga Médias

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