L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a condamné « avec la plus grande fermeté », mardi, la série de suspensions et de fermetures d’organes d’information qui se poursuit au Burkina, avec le dernier cas en date, la suspension jusqu’à nouvel ordre du journal Jeune Afrique, intervenue lundi.
Le gouvernement burkinabè, fustigeant des publications de JA qu’il juge mensongères, a estimé dans son communiqué que « le devenir historique du Burkina Faso n’est pas tributaire des états d’âme de journalistes égarés ».
L’UJPLA a également condamné la dureté de ces propos du gouvernement à l’égard du journal Jeune Afrique. Réaffirmant son attachement à la liberté de la presse et au devoir d’informer des journalistes partout sur le continent, l’UJPLA demande « instamment » aux autorités burkinabè de revoir leur position et de permettre aux journalistes d’exercer librement et avec professionnalisme leur métier tout en informant au mieux les lecteurs.
Les autorités de la Transition burkinabè avaient précédemment suspendu la diffusion de RFI, France 24 ainsi que Radio Oméga, pour ensuite lever la suspension de cette dernière après un mois. Le gouvernement dit rester « intraitable avec tout acteur médiatique qui mettra sa plume au service d’intérêts étrangers à ceux du peuple burkinabè ».
Yaya Diomandé / Oméga Médias
