La France a condamnĂ©, mercredi, le coup dâEtat au Gabon. « La France condamne le coup d’Ătat militaire en cours et surveille avec beaucoup d’attention l’Ă©volution de la situation, a affirmĂ© Olivier VĂ©ran le porte-parole du gouvernement.
Aussi, selon le porte-parole, le groupe minier français Eramet a mis en pause toutes ses opérations au Gabon.
Outre la France, la Russie a dit suivre la situation au Gabon avec une « profonde prĂ©occupation » et a dit surveiller de prĂšs ce qu’il s’y passe. La Chine quant Ă elle a appelĂ© à « garantir la sĂ©curitĂ© d’Ali Bongo ».
Le chef de la diplomatie europĂ©enne Josep Borrell a dĂ©clarĂ© que si ce ce coup d’Etat est confirmĂ©, il va « accroitre l’instabilitĂ© dans toute la rĂ©gion ».
AprĂšs lâannonce de la Commission Ă©lectorale, mardi nuit, de la rĂ©Ă©lection du prĂ©sident Ali Bongo – au pouvoir depuis 14 ans – pour un 3e mandat avec 64,27% des voix, des militaires ont aussitĂŽt annoncĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision nationale, l’annulation des Ă©lections et la dissolution des institutions. Ils disent avoir placĂ© Ali Bongo et sa famille en rĂ©sidence surveillĂ©e. Cependant, les militaires ont annoncĂ© lâarrestation de lâun des fils d’Ali Bongo accusĂ© de « haute trahison ».
Nous mettons fin au rĂ©gime en place, les « frontiĂšres sont fermĂ©es jusqu’Ă nouvel ordre », a annoncĂ© un porte-parole de la junte Ă la tĂ©lĂ©vision.
Dans des images diffusĂ©es par la tĂ©lĂ©vision d’Etat, des militaires ont portĂ© en triomphe le chef de la garde prĂ©sidentielle, nouvel homme fort du pays.
Lamine Traoré / Oméga médias