Les nouveaux acquérants de la plateforme de transfert d’argent « Sank business » ont indiqué lundi 7 août 2023 que l’ex administrateur général et cofondateur de la plateforme qui leur a vendu 80% de ses actions a bloqué tous les accès à l’application. Selon eux, cette action a occasionné de graves répercussions sur les activités de l’agence au point que les clients n’arrivent plus à s’offrir convenablement les services de la plateforme.
Les nouveaux acquérants de la plateforme de transfert d’argent « Sank business » disent détenir désormais 80% des actions de l’entreprise, et ce depuis décembre 2022. Cependant, ils disent avoir été freinés dans leur élan de donner une nouvelle dynamique à l’entreprise à cause à d’un blocage effectué sur la plateforme par l’ex administrateur général et cofondateur Jules Kader Kaboré qui réside aux Etats-Unis.
Selon Sada Zougmoré, nouvel administrateur de sank business, les nouveaux acquerants, dans l’optique de donner une nouvelle dynamique à l’entreprise en difficulté depuis un certain temps ont voulu entreprendre un certain nombre de travaux, notamment sur la plateforme Sank money. Cet élan sera freiné par l’ex administrateur générale et cofondateur Jules kader Kaboré, qui « ne semble pas jouer franc jeu », selon Sada Zougmoré, nouvel administrateur de sank business.
« Nous avons voulu refonder l’application et apporter des innovations à celle-ci pour mieux répondre aux attentes de nos consommateurs mais l’ex administrateur général nous a refusé les accès », a indiqué Sada Zougmoré. Cette situation a fait que depuis 8 mois que les utilisateurs de « Sank business » peinent à s’offrir convenablement les services de la plateforme de transfert d’argent, a-t-il souligné.
Toujours selon ses explications, le nœud du problème se trouverait au tour du remboursement d’un crédit contracté par Sank business, sous le leadership de Jules Kadher Kaboré au niveau du fonds burkinabè du développement économique et social, d’un montant de 50 millions de francs cfa.
L’ancien administrateur exigerait le règlement immédiat de cette dette, avant toute mutation. Laquelle mutation qui devait permettre de renouveler les instances dirigeantes et de relancer les activités de l’entreprise. Des conditions qui ne passent pas pour la nouvelle équipe.
« Nous ne pouvons pas rembourser un crédit d’une entreprise dont nous n’avons pas le contrôle », a laissé entendre Sada zougmoré. Il précise que « Le fonds en question demande d’ailleurs les justifications de l’utilisation faite par cette dette, des preuves que l’ex administrateur est incapable d’envoyer ».
Depuis lors, l’application est hors d’usage, non seulement pour les clients, mais aussi pour les nouveaux dirigeants. L’affaire est en justice qui a débouté le cofondateur de sank business, à en croire Sada Zougmoré. Il a également souligné que la justice a demandé à l’ex administrateur de verser une amende de 500 000 francs cfa par jour, à compter de la date de cession pour les dommages occasionnés.
Abdoul Aziz Zoulabou/Oméga médias
