Ils sont 24, dont 2 femmes, à recevoir leur parchemin de fin de formation ce vendredi 7 juillet des mains de la hiérarchie militaire, lors d’une cérémonie dans la cour de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISPEC).
Ces nouveaux officiers sapeurs-pompiers, issus de 13 nationalités africaines, se sont formés pendant 5 mois au secourisme, au sauvetage, à l’extinction des incendies, à la prévention et à bien d’autres disciplines. Selon leur délégué de promotion, ils sont prêts à servir dans la protection des civils et de leurs biens.
« Nous avons bénéficié d’un cadre favorable à l’apprentissage avec une équipe pédagogique très compétente et très engagée (…) Nous avons le sentiment d’avoir accompli notre devoir », a déclaré le délégué de promotion, Samba Adji.
Ces nouveaux officiers ont suivi leur formation à l’École nationale de Sapeurs-pompiers (ENASAP) sous la direction de Haykeur Barrault.
« Dès les premiers jours, nous avions des officiers qui ne connaissaient pratiquement pas le métier de sapeur-pompier. Il a fallu passer par un apprentissage parfois difficile. Mais nous avons un taux de réussite de 100 %, donc je ne peux que me réjouir », se félicité Haykeur Barrault, directeur des cours de la formation initiale des officiers, session 2023.
La cérémonie de sortie de cette 11e promotion a également été l’occasion de baptiser la place d’armes Silas Keita, du nom du premier général de sapeurs-pompiers, et d’inaugurer la salle de sport Célestin Tapsoba, officier de la troisième promotion, qui a perdu la vie pendant sa formation.
Moumouni Tamboura / Omega Médias
