Éducation inclusive : l’UNICEF renforce les capacités des membres de l’Association « Déni Dêmê »

L’UNICEF Burkina Faso a organisé du 4 au 6 juillet 2023 à Bobo Dioulasso un atelier de renforcement de capacités en éducation inclusive axée sur le Handicap, au profit des membres de l’association Déni Dêmê, organisatrice du festival culturel d’éveil des enfants dénommé « Fitini Show ». La cérémonie de clôture de cette formation est intervenue le jeudi 06 juillet 2023 à l’Espace Rencontre Jeunesse de Dafra.

Placée sous le thème « Je ne suis ni employée ni épouse, oui à l’éducation des enfants  », cette cession de renforcement des capacités avait pour objectif d’outiller les membres de l’association Déni Dêmê, afin qu’ils puissent pleinement contribuer à la promotion de l’éducation inclusive et participer à l’éradication du travail des enfants sous toutes ses formes à travers le festival « Fitini Show ».

Cette formation est une école et elle a permis de renforcer les compétences techniques des membres de l’association, affirme Aminata Dorothee Zerbo une participante. « À cette formation nous avons appris beaucoup de choses, nous avons débattu sur beaucoup de thèmes comme la protection des enfants, mais aussi sur l’éducation inclusive et les violences basées sur le genre. Tous ces acquis nous ont permis de connaître beaucoup de choses qu’on ignorait », a-t-elle indiqué.

Cet atelier de renforcement des capacités était nécessaire pour Déni Dêmê qui organisera du 23 juillet au 24 septembre 2023 la 24e édition du festival « Fitini Show », souligne Moussa Dembélé président de l’association « Déni Dêmê ».

« À l’orée du début de Fitini show, il est important pour le comité d’organisation d’outiller les acteurs à la maîtrise des thématiques qui sont concernées pour cette 24e édition, afin de transmettre les messages aux enfants à travers les Sketchs, le slam. Cette formation est nécessaire pour avoir un très bon Fitini Show », a-t-il déclaré.

A l’issue de cet atelier, l’UNICEF s’attend à ce que les participants sensibilisent en retour les communautés, explique Ida Tamini représentante de l’UNICEF. «Nous pensons que ça fera tâche d’huile, et on pourra défendre les droits des enfants filles et garçons, les handicapés et les déplacés internes », a-t-elle indiqué.

Selon l’UNICEF, près de 40% des enfants burkinabè âgés de 5 à 14 ans travaillent, souvent dans des conditions dangereuses et préjudiciables à leur santé et à leur développement, et un enfant sur quatre est victime de violence.

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Ndiaye Ouédraogo /Sanou – Oméga médias Bobo Dioulasso