« 2023, C’est l’année charnière, c’est l’année décisive pour (la lutte contre) le terrorisme sur le territoire du Burkina Faso », a affirmé le ministre de la sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana, à l’occasion d’une cérémonie de montée des couleurs nationales ce lundi au sein de son département. « Nous aurons la victoire parce que nous n’avons pas le choix », a-t-il annoncé, devant le personnel du ministère, ainsi qu’une délégation de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) qui s’est jointe à la cérémonie.
Pour le ministre Zoungrana, « nous aurons la victoire parce que le Burkina va toujours rester débout, quelles que soient les difficultés. (…) Nous aurons la victoire parce que nous avons foi que le Burkina a un avenir, et cet avenir-là est entre nos mains ». « Il n’y a aucune possibilité que cette situation d’insécurité perdure au-delà de l’année 2023 », promet le colonel de gendarmerie.
« Nous avons les capacités de ramener la paix, parce que beaucoup de nos fils se sont levés contre la République et nous savons que beaucoup ont entendu les appels, beaucoup vont revenir et ensemble nous pourrons construire le Burkina Faso », a poursuivi le ministre, convaincu, dit-il, que « ce qui est engagé va être déterminant pour que la paix revienne au Burkina Faso. Et je dis bien, que c’est 2023. Nous ne pouvons pas nous autoriser une possibilité d’aller en 2024 avec cette situation ».
Le ministre en charge de la sécurité s’exprime ainsi au moment où, depuis quelques jours, des images de frappes aériennes de l’armée burkinabè sont diffusées quotidiennement sur la télévision nationale, faisant état de dizaines de terroristes tués, et de repaires des groupes armés détruits.
Abdoul Fhatave Tiemtoré / Oméga Médias
Photos : DCRP-MATDS
