Le Ministère de l’administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) à travers le Secrétariat permanent de la Commission Nationale des Frontières (SP-CNF) a tenu jeudi à Ouagadougou sa première session ordinaire de l’année 2023. Cette rencontre avait pour objectif est d’évaluer la mise en œuvre des actions de gestion des frontières ainsi que des recommandations issues de la dernière session qui date du 31 mai 2022 et avait permis de formuler seize recommandations.
Cette première session a été présidée par le premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambela. Il a souligné que le Burkina Faso est confronté au challenge qui est de concilier la sauvegarde de sa souveraineté nationale. Pour lui, relever ce défi passe impérativement par la maîtrise des limites territoriales par les acteurs et les populations au niveau des localités frontalières. Il a également exhorté les participants à plus de rigueur dans la proposition des recommandations issues des travaux.
Le Burkina Faso partage une frontière commune d’environ 3 615 km avec six pays limitrophes. Ce premier conseil des frontières permettra entre autres d’élaborer les plans d’actions de la stratégie nationale de gestion des frontières, de présenter l’état de mise œuvre des recommandations de la précédente session et présenter l’état d’avancement des dossiers du différend frontalier Burkina/Bénin et des autres dossiers de matérialisation des frontières du Burkina notamment les 6 pays limitrophes. Les travaux de cette rencontre permettront également de présenter les dossiers relatifs à la coopération transfrontalière et d’examiner et adopter le rapport d’évaluation du plan annuel de travail 2022 de la Stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF), le plan d’actions 2023-2025 et le plan annuel de travail 2023 de la SNGF.
