Et pourtant, tout était mis en œuvre pour que les 46 autres soldats ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako depuis le 10 juillet soient remis en liberté, le samedi 8 octobre 2022.
Selon plusieurs informations, Abidjan et Bamako ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur le lieu où seraient remis les 46 soldats ivoiriens emprisonnés depuis trois mois au moment de leur libération.
C’est ce blocage qui a fait l’objet de l’entretien du jeudi 6 octobre à Abidjan entre Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Gnassingbé par ailleurs médiateur dans « ce dossier qui empoisonne les relations entre les deux voisins ouest-africains ».
« À cette rencontre, le directeur de cabinet de Ouattara, Fidèle Sarassoro, impliqué dans les négociations, de même que le ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, étaient présents. C’est d’ailleurs la première fois que les deux chefs d’État qui discutaient jusqu’ici par téléphone ont abordé directement ce dossier », précise le journal Jeune Afrique.
Des sources proches du président ivoirien Alassane Ouattara, indiquent par ailleurs que c’est Lomé capitale du Togo, qui a été choisie pour accueillir ces éléments des forces de défense et de sécurité ivoirienne, comme ce fut d’ailleurs le cas pour les 3 soldats membres du contingent arrêté à leur descente d’avion début septembre.
Le samedi 3 Septembre 2022, les premières négociations ouest-africaines avaient permis la libération de 3 femmes soldates sur les 49 militaires initialement arrêtés et placés sous mandat de dépôt par la justice malienne.
Le chef de l’État ivoirien s’est montré très confiant quant à la libération prochaine des 46 autres; après sa rencontre avec le président togolais Faure Gnassingbé.
Bruno Bayala
