Avec notre envoyé spécial à Accra Lamine Traoré
Le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Burkina, le Mali et la Guinée a débuté au « Jubile House », le Palais présidentiel du Ghana.
Une forte mobilisation des chefs d’Etat. Le premier à arriver est le Président nigérien Mohamed Bazoum. Il a été suivi du président ivoirien Alassane Ouattara. Puis Macky Sall du Sénégal, Emballo Sissoko de la Guinée Bissau, Adama Barro de la Gambi, Patrice Talon du Bénin, Faure Gnassingbé du Togo, George Weah du Liberia. Le Président nigérian Muhammadu Buhari qui est inhabituel à ces sommets extraordinaires est aussi présent. Tous ces chefs d’Etat ont tenu à assister à ce sommet d’où toute son importance. Un sommet aux multiples enjeux.
Sur le Burkina, la CEDEAO va-t-elle accorder les 36 mois de Transition, au regard de la « situation sécuritaire et humanitaire difficile »? Réponse dans quelques heures. La CEDEAO va-t-elle se prononcer sur le sort de l’ancien Président Roch Kaboré?
Quid du Mali? La Transition de deux ans annoncée par les militaires au pouvoir à Bamako sera-t-elle acceptée par les chefs d’État de la sous-région? Vont-ils concéder à progressivement lever les sanctions contre le Mali? Autant de questions qui seront tranchées au rendez-vous d’Accra.
La Guinée qui propose une transition de 36 mois, ne risque-t-elle pas à son tour des sanctions de la CEDEAO ? On en saura plus à l’issue de cette grand-messe des chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaine. Nous y reviendrons dans les prochaines heures.
Lamine Traoré, envoyé spécial à Accra
