Avec nos envoyés spéciaux
Les responsables de la mine ont fait le point des travaux de sauvetage depuis le 16 avril, date de l’inondation, jusqu’à ce jour, 13 mai.
Il ressort que les travaux avancent. Une quarantaine de millions de litres d’eau a déjà été pompée et il reste environ 120 millions de litres dans la mine, a indiqué l’équipe de sauvetage. Mais les sauveteurs ne sont pas obligés de pomper toute cette quantité d’eau dans la recherche des disparus si tous les mineurs ont pu se retrancher dans la chambre de refuge.
Mais 28 jours après l’inondation, rien ne dit qu’un ou tous les mineurs s’y trouvent.
Selon les sauveteurs, la chambre de refuge qui suscite tant d’espoir est située à environ 7,3 mètres en vertical. Mais comme la descente dans le sous sol n’est pas verticale alors en distance réelle, c’est 60 mètres avec des galeries contenant également de l’eau, précisent-ils. Du coup, il arrive d’avancer seulement d’un mètre après avoir pomper plus de 2 millions de litres d’eau, indique l’équipe.
La question de la plongée des sapeurs-pompiers jusqu’à la chambre de refuge pour constater si des gens s’y trouvent a été évoquée.
Les pompiers ont affirmé que leur matériel ne leur permet pas de faire une plongée d’une grande profondeur dès le début de l’opération.
A cette difficulté, s’est ajoutée la qualité de l’eau qui est trouble car contenant de la boue qui avoisine par endroits 1,5 mètre.
Selon les sauveteurs, 24 pompes sont mobilisées pour vider l’eau de la mine. L’équipe de sauvetage envisage installer dans les prochains jours une 3e ligne de pompage si les conditions le permettent.
Aujourd’hui 13 mai 2022 cela fait 28 jours exactement que les 6 burkinabè, un tanzanien et un zambien sont portés disparus dans le sous sol de la mine de Perkoa à la suite d’une inondation le samedi 16 avril dernier.
Sabouna Ouédraogo, Aziz Abdoul Zoulabou, envoyés spéciaux
